• Allez ! réponses à quelques questions classiques



    -
    Quel personnage historique auriez-vous aimé être?<o:p />



    - Aucun : ils sont tous morts ! ça
    n'est pas très tentant comme destin !



    Alors,
    quel personnage historique auriez-vous aimé rencontrer ?



    - Disons, Chateaubriand, ça serait
    bien.



    Pour
    quel personnage contemporain avez-vous le plus d'admiration ?



    - Jean Ziegler ! Et Hugo Chavez.



    Les
    musiques qui vous donnent envie de pleurer ?



    - le thème principal des « Forains »
    d'Henri Sauguet



    - la fugue n° 16 du 2ème
    livre du Clavier Bien Tempéré, au clavecin, (parce que c'est tellement beau)



    - les « trompettes d'Aida » (parce que
    c'est toute mon enfance)



    Les
    scènes de films qui vous donnent envie de pleurer ?



    - la scène finale de « Manhattan » de
    Woody Allen



    -
    la scène finale des « Joueurs d'échecs » de Satyajit Ray



    les
    textes littéraires qui vous donnent envie de pleurer ?



    -
    le passage des « Mémoires d'Outre-Tombe » de Chateaubriand intitulé « un orage
    en Suisse »



    -
    en lisant « Brève Rencontre »



    Votre
    voix d'acteur préférée :



    -
    celle de Michel Bouquet.



    Ensuite,
    dans le désordre, Fabrice Lucchini, Claude Piéplu,Claude Rich, Suzanne Flon.



    Les
    choses les plus agréables à entendre ?



    -
    Un chant lointain de merle.



    -
    Un train qui roule au loin.



    -
    Une suite de Bach (au clavecin)



    Des
    souvenirs de personnes, qui restent gravés ?



    -
    Ma chatte Caroline, que j'avais oubliée pendant tout ce temps.Elle fut une des
    « lumières » de mon enfance. Elle est disparue plusieurs mois après les menaces
    du nouveau voisin à la sale gueule, elle n'est plus revenue, et ce n'est que
    quelques mois plus tard qu'on a appris qu'il l'avait tuée à coups de bâton.
    Maintenant en la retrouvant sur les vieilles photos je me rends compte soudain
    (1985) à quel point je l'aimais.



    Elle
    était si belle et câline, et tendre, et c'était le bon temps...



    -
    Kerl, le camionneur. Il distribuait au porte à porte les colis arrivés en gare
    de Bailleul. Quand nous étions dépositaires des Galeris Lafayettes, il venait
    apporter les sacs. J'entendais le teuf-teuf de son camion à l'arrêt. Il avait
    environ 50 ans, pas marié, et vivait avec sa mère. Il est mort avant elle;
    heureusement, enfin pas pour elle.



    Un
    jour je les ai vus rue de la Gare devant chez eux. Il était si content de la
    retrouver qu'il l'a prise dans ses bras, soulevée de terre et fait un tour
    avec.



    Il
    est mort....


    - Colette :c'est tout ce que je sais d'elle. J'avais passé une annonce
    sur« Libération » (qui étais encore un journal de gauche à l'époque),Elle y
    avait répondu sans donner d'adresse ni de téléphone... Elle se trouvait trop
    vielle. Elle avait, disait-elle, tué en elle la tendresse pour simplement
    survivre. Et qu'elle allait retrouver Paris où une « lutte au couteau »
    l'attendait "pour simplement survivre ».


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  • Vespere

    <o:p />

    <o:p style="font-style: italic;" />



    <o:p />



    Elektron ni estingu kaj

    Kunestu iom en mallumo.

    Aroma cigareda fumo,

    <o:p />

    <o:p />

    Pokaloj plenaj je vermut'<o:p />

    Instigas al intima mut'.<o:p />

    <o:p />


    Pasivi korpe – kia ĝu' !<o:p />

    Libere spiri kaj inerti<o:p />

    Al ĉio taga, fine sperti,<o:p />

    Ke plej agrabals en la viv'<o:p />

    Enreve kur' el efektiv'.<o:p />

    <o:p />


    Nenion vidi, se,ti nur<o:p />

    Apude ŝultron de amiko,<o:p />

    Delekti koron je liriko,<o:p />

    Ne donĵuani, laŭ inklin',<o:p />

    Al vi fideli ĝis la fin'.<o:p />



    <o:p />



    <o:p />



    <o:p />





    (Esperantlingva poemeo de estona auxtoro Ludmila Jevsejeva)



    PS: Se min vi volas legi Esperante (ĉefe poeziaj kaj prozaj tradukoj, kaj aliaj diversaj aferoj), jen mia persona TTT-ejo: http://r.platteau.free.fr

    Bon! comme c'est mon premier blog de la section Esperanto , une petite présentation:

    Je ne le consacrerai pas à présenter l'Espéranto, ni à donner des arguments en sa faveur, ni à corriger les nombreux préjugés défavorables que déblatère avec assurance ceux .... qui le connaissent pas et n'ont même pas jamais cherché à savoir de quoi ils parlent!!
     Beaucoup d'autres le font déjà.
    Ici je considérerai comme acqui que l'Espéranto, comme le savent tous ceux qui l'ont appris, ou qui savent de quoi il en retourne!  est la "bona lingvo" comme dit Claude Piron, une "franda lingvo", la langue qui permet le dialogue des "unuopaj koroj tra la tuta mondo"! et puis la langue de la Vikipedio!
    ;-) (http://eo.wikipedia.org), et, hé bien, on verra bien ce que je ferai!
    Je commencerai par ce très beau et très juste poème de 
    Ludmila Jevsejeva, auquel j'ajouterai seulement cette horrible question:

    - kaj post la fin' ? .....



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  • Dans le récit de plusieurs chinois contemporains :
    Li Erhe universitaire auteur de « Rencontrer Zheng He sur la mer »,
    Jung Chang, dans son autobiographie « Les cygnes sauvages », et
    d'autres encore je crois, je vois que à certains moments de leur vie pour se
    donner du courage ils récitaient (ou composaient aussi) les chef-d'œuvres de la
    poésie chinoise. Heureux peuple dont la culture est vivante et chez qui la
    poésie est un élément culturel de tous les jours, comme elle devrait
    être, normalement, partout !
    Misérable France où ce n'est pas le cas
    et dont la culture n'est plus qu'un cadavre mort et où les adultes de
    maintenant considèrent comme juste bons pour les enfants toutes les valeurs les
    plus élevées : la tendresse, le savoir, la poésie, et ne se réservent que
    ce qui est le plus bas et vil !


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  • trovita en forumoj pri la eŭropea "konstitucio":<o:p />


    trouvé dans des forums sur la "Constitution" européenne:


    "Si le NON
    l'emporte, ce sera avant tout la victoire du peuple français sur ses élites
    technocratiques. Des élites qui rêvent d'imposer l'anglais partout
    , y compris dans l'enseignement primaire français ; qui, au nom du
    marché, de la rentabilité et de l'économisme, programment l'américanisation
    définitive, achevée, de la FRANCE.




    Les élites de la République méprisent le peuple,
    qui a le tort, à leurs yeux, de tenir encore à la FRANCE et à sa culture. Eux,
    il y a belle lurette qu'ils ne croient plus à la FRANCE. Sur le plan
    linguistique, ils ont déjà capitulé en rase campagne : l'anglais, l'anglais,
    l'anglais
    ...




    Le NON, ce serait la victoire
    de la liberté des peuples"


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  • - 2 juin 1992 : Ça aussi c'était prévu, ça devait

    arriver un jour. Depuis presque les premiers jours que je l'avais connu en
    automne 85 (au café de laPaix, etc, c'était quand j'ai passé mon permis et que
    j'arborais un badge anti-raciste et que mon père atait mort récemment) c'était prévu. Claude Roatta est mort le 20
    mai,1992 (né le 17 juillet 1940). Les deux dernières fois que j'avais appelé à
    a Guadeloupe des voix m'avaient répondu qu'il était « en métropole »,
    la dernière carte avec l'arbre généalogique des bourbons-Parme (achetée à
    Chambord) je l'ai envoyée chez sa mère, il y a une semaine ; la réponse
    dans une enveloppe de Rive de Gier dont l'adresse n'était pas de son écriture,
    était le faire-part.


    Plus ça va plus on est assis
    sur un tas de cadavres
    .<o:p />


    <o:p />

    ...........

    <o:p />




    - 13/7/1994 : jour de la vente de la maison de maman
    18 rue d'Hordain à Malincourt, chez Maître Parent. C'est le jour du début de la
    moissondes escourgeons. Demain c'est son anniversaire.
    Je ne suis pas triste. Je suis plus détruit que ça à
    mon age ; je ne suis plus capable d'éprouver des sentiments.


    <o:p />


    - Chaque être est dépositaire de l'univers. Tout le
    destin et l'existence de l'^etre est suspendu à ses épaules.

    <o:p />

    <o:p />


    - Les loubards, les garagistes, les assureurs : une
    trilogie de voleurs. Mais les loubards sont les seuls à être punis.


    <o:p />

    - C'est sûr que les gens qui vivent seuls vivent moins

    vieux que les autres. La vie est plus dure et plus difficile et plus
    stressante, à tous niveaux et dans tous les domaines quand on est seul.

    <o:p />

    - Une fraternité avec les êtres vivants du passé est-ce
    que c'est possible ? Avec les contemporains c'est déjà une illusion.

    <o:p />


    - « Qui paye commande » dit la sagesse des
    nations, or tous les partis politiques sont financés par le patronat,
    alors !

    quel malheur !!!<o:p><o:p>...........<o:p /> <o:p><o:p><o:p /><o:p />

    <o:p />


    - « Ce n'est pas un mal ......de se réfugier dans
    l'absurde, la chaleur humaine, le sommeil halluciné, le sexe, la dérision, le
    j'men fout-isme » (Wolinski)



    - 22/7/1994 c'est vraiment bizarre comme le moderne, « le bel, le vivace aujourd'hui »,
    peut se transformer, au bout de seulement 30 ans en quelque chose de suranné et
    de poussièreux !<o:p />



    - « Je t'aime quand tu es triste et que tu ne dis rien » dit France Gall dans une de ses chansons, il y a peu de femmes qui
    sachent aimer comme ça (surtout vu leurs obsessions et leurs préjugés
    là-dessus)



    <o:p />


    - 1/6/1995 « Si tu réalises .... Que le soir tu te
    couche sans aucun rève en toi » (in « Résiste ») oui, c'est le
    moins qu'on puisse dire !


    <o:p />



    Les citations auxquelles me fait penser Brigitte du bureau (et les autres bonnes-femmes, et hommes éventuellement, du même genre) :

    « Les idées communes sont la règle des idées saines, il
    suffit de les prendre à contre-sens ! » (Fontenelle)


    « La frivolité est dure
    comme l'acier » (Montherlant)





    - 10/12/1995 Un auteur juif (Isaac Bashevis Singer) a dit
    fort justement qu'envers les animaux tout homme (ou presque) est un nazi.


    On pourrait ajouter que (dans les civilisations des
    générations précédentes, et même de nos jours) envers les enfants tout adulte
    est un fasciste.



    <o:p />



    - « Qui peut être toujours libre ? et comment le serait-on, face aux méchants, aux ignorants (1) , aux fanatiques,
    quand ils sont les plus forts » (André Comte-Sponville) j'ai souvent eu
    l'expérience et été convaincu de la vérité de cette pensée d'A. Comte-Sponville
    et de la justesse de la devise latine de Spinoza « Caute », dans les
    rapports entre les gens « intelligents » et les cons ; et dans
    l'histoire ça se voit à chaque pas, et tous ceux qui ne l'ont pas
    pratiqué ont eu un destin funeste, n'est-ce pas !...



    <o:p />

    ...........



    <o:p />


    - 4/3/1996 - Je ne me suis pas encore habitué à mon
    existence depuis le temps où j'ai entendu les premières fois des gens m'appeler
    « Roland ».



    <o:p />


    - Elle est belle notre planète !(ce sont
    toujours des souvenirs de mon voyage en Inde en février 1996, 4h30 de décalage
    horaire, et des deux voyages en avion
    ), je l'ai caressée récemment
    du doigt sur 7 500 kilomètres. Cette mince pellicule d'air, de vie. Ce monde,
    notre Terre, est un espace topologique fermé de 40 km sur 10 à peu près, en comptant les montagnes et les fonds
    marins. C'est à peu près les proportions d'un vètement de mousseline, cette
    fameuse mousseline de l'Inde ; notre monde est un voile de
    mousseline !...



    <o:p />

    ca fait vachement plaisir de faire vachement plaisir! C'est ça le plaisir d'avoir un chat.
    Le plaisir d'avoir un chien c'est différent : c'est le plaisir de la fraternité.<o:p />



    <o:p />

    - 12 :3/1996 tu geins petite Poupounette ? (ma chatte)
    On dirait un poste de radio malréglé ; tu es branchée sur ondes
    courtes ?


    <o:p />


    - Je suis content ! J'ai ramené de l'Inde une pièce
    de monnaie de l'empire Kushana (2è siècle après J-C) ! Cet
    empire si durieux et si fascinant. Une pièce si ancienne de l'Inde, qui a
    circulé dans les mains des gens de cette époque !



    <o:p />

    ...........<o:p />



    « Books provide works of the greatest minds. Books improve our
    understanding. Books expand our horizons. Books open new avenues.”
    (sur
    un journal indien)


    <o:p />

    -« Je me moque des conventions sociales. L'important
    est d'être honnête. Le reste n'est qu'apparence. » 5Cesaria Evora)



    <o:p />


    - 29/3/1996 Les femmes ne sont pas sentimentales pour un
    sou !

    ...........<o:p />



    <o:p />

    Souvenir du petit chameau qui aimait être caliné à Estourmel, et dont j'ai ramené quelques poils.

    Entre mammifères on se comprend.

    <o:p />


    - N'empèche que la langue française est bien faite :
    les chameaux à 4 pattes blatèrent, et les « chameaux » à 2 pattes
    déblatèrent !



    <o:p />

    - Le Saint-Joseph de « L'adoration des
    bergers » de Giorgione est d'une immense spiritualité.


    Il faudrait prendre modèle sur lui


    <o:p />



    - 16/8/1997 Comme disait Claude du temps de Denise, on
    n'aime jamais de la même manière ni en même temps que l'autre.


    <o:p />

    <o:p />


    <o:p />


    - faute de pouvoir embrasser des gens, il faut bien que
    j'embrasse l'histoire !


    (De toutes façons l'un ne peut remplacer l'autre, et
    réciproquement)



    <o:p />


    - Bonjour Turdus philomela, qui chante soir et
    matin sur mon toit, bonjour Turdus philomela ! que Dieu te
    garde !



    <o:p />


    - 12/6/0997 de plus en plus de gens s'exprimant dans des
    articles et interviews de revues reconnaissent ce fait : les femmes ont
    plus de sens pratique que les hommes, et les hommes sont de grands romantiques.
    C'est pourquoi ce qui interresse et attire les femmes chez un homme, c'est
    qu(il rapporte beaucoup d'argent et
    qu'il soit musclé pour les défendre, car elles sont paranos) tandis que les
    hommes ont cristallisé leurs rèves et leurs désirs vagues de transcendance, et
    les besoins de leurs cœurs dans le Mythe de la Femme , qui bien sûr ne
    correspond à rien de réél chez les femmes elles-même.



    <o:p />


    - « Eliott : sourire de flamand » Ca ne
    fait revivre rien, ni personne de dire ça !



    <o:p />

    ...........<o:p />



    <o:p />

    <o:p />


    - août 1999 « LES BONS PLATS à ENCHANTER LES
    GOURMANDS » : ça c'est un livre (de cuisine) d'il y a 30 ans , ça n'est pas
    politiquement correct, maintenant les gourmands on va bientôt les considérer
    comme des malades ( on les considères déjà comme des malades) qu'il faut
    soigner, comme ceux qui boivent des boissons alcoolisées (ce sont souvent les
    mêmes) ou qui fument.



    <o:p />


    - 8/9/99 Ah que j'aimerais être père de famille et avoir
    des enfants qui s'amuseraient à dance et courir à travers la maison au rythme
    des sonates (telle la Kirkpatrick 455) de Scarlatti ! etc, etc

    Quel malheur!

    <o:p />



    - 10/9/99 Ah ! qu'est-ce que le monde rernaît à la vie quand il y a
    une panne d'électricité de l'éclairage public ! et comme c'est plus
    agréable !



    <o:p />


    - Que d'affinités je trouve dans le livre de Henri
    Gouhier sur Benjamin Constant ! (desclée de Brouwers 1967) on dirait que
    c'est de moi qu'il parle.


    - Je pourrais reprendre la phrase de Benjamin
    Constant :

    « ..... l'idée de la mort, idée qui m'avait
    frappé
    très jeune, et sur laquelle je n'ai jamais conçu que les hommes s'étourdissent
    si facilement. »



    <o:p />


    - Claude me manque ; une société sans Claude est une
    société morte.



    <o:p />


    - Maintenant les églises sont fermées en permanence
    (l'air de rien c'est un des phénomènes les plus typiques et significatifs de
    notre époque, et c'est porteur et significatif de tant de choses) Sauf les
    « patrimoines touristiques » (la fameuse gadgetisation du
    réel) : ouvertes de 10 à 12 heures et de 14 H à 16 H (comme les bureaux et
    services dont on a besoin !) et bientôt sans doute payants (comme à
    Anvers) plus interdiction de photographier (comme en Angleterre, ou lors des
    spectacles théatraux rentables.....), et truffés de vigiles badgés et de camétras
    de vidéo-surveillance. Quand à toutes les autres, pas assez courrues pour être
    touristiquement rentables, ouvertes uniquement à l'heures des offices (tant
    qu'il y en aura !) c'est à dire mariages, « première
    communion », obsèques, à ceux munis d'une carte magnétique avec
    digicode !



    <o:p />



    -Amiens :


    A côté de la cathédrale il y avait un quartier populaire
    et pauvre, (où plein de gens ont vécus leurs vies ; toujours à
    la première personne du présent) : Maintenant on en a chassé tous ses
    habitants (sans doute relogés dans quelque grand ensemble type Vaulx en Velin )
    Puis on en a restauré les maisons, qui sont toutes devenues autant de
    restaurants, cafés « branchés », ou boutiques de luxe. Vous pensez ! un quartier pauvre près d'un
    investissement culturel
    (la cathédrale), on ne pouvait tolérer ça ! et
    quelle perte en possibilité de profits spéculatifs des mètres carré si bien
    placés ! on ne pouvait pas laisser ça à des pauvres ! ni s'abstenir
    d'en profiter pour faire grimper les prix et les profits.



    <o:p />



    ...........<o:p />


    <o:p />



    - A notre époque chaque fois qu'il y a quelque chose
    qui change c'est pour rendre impossible (ou extrèmement difficile) quelque
    chose qui autrefois allait de soi ! Même, c'est là un des traits les plus
    représentatifs et les plus obsédants de notre époque.<o:p />



    <o:p />


    - De nos jours on pourrait paraphraseer le fameux poème
    de Rilke : La Panthère


    (Ihm scheint als ob es tausend Stäbe gäbe<o:p />


    Und hinter tausend Stäbe keine Welt.)<o:p />



    et dire que, la nuit:


    Uns scheint als ob es tausend éclairages urbains gäbe
    <o:p />


    Und hinter tausend éclairages urbains keine Welt.<o:p />



    C'est exactement la même chose : l'éclairage urbain
    est devenu (et partout, et en permanence maintenant) comme des barreaux,
    une prison à laquelle il ne sera plus jamais possible d'échapper, et qui nous
    barra le Monde extérieur et nous enferme et nous prive autant que la panthère.



    <o:p />



    - « Le loup et le chien » est une autre fable
    de La fontaine qui reste d'actualité. A notre poque on est tous devenus des
    chiens. Je crois qu'il ne nous reste même plus la possibilité de choisir
    d'être comme le loup.


    <o:p />



    - Et la sécurité des enfants à naître ? Elle
    n'est pas fort assurée, dans ce monde obsédé par la « sécurité » (et
    l'avortement).



    <o:p />



    - De nos jours les hippies de 1970 (trente ans !!!...)
    auraient été considérés comme une « secte », et persécutés en
    conséquence. Ils auraient été fichés. Leurs parents auraient pu envoyer en
    prison les copains de leur enfant pour « viol mental » etc ! Les
    membres des communautés auraient été condamnés à la prisdon à vie comme
    « sex-offenders », etc.



    D'ailleurs l'Eglise catholique, si elle n'était pas
    considérée comme « patrimoine historique » (plus les élécteurs que ça
    représente encore !) serait aussi considérée comme une secte , mais ça ne
    durera plus longtemps ... ; et , de toutes façons elle n'est tolérée que
    parce qu'elle n'est plus (et dans la stricte mesure où elle n'est plus)
    une religion. Regardez comme par contre est considéré l'Islam (ou le Jaïnisme).
    Ceux qui par exeption parlent (ou vivent...) encore le language qu'elle parlait
    au début de ce siècle sont considérés comme secte et diabolisés.



    <o:p />


    - 6/9/2000 Bon, on va encore prendre un café, jusqu'on
    soit complètement ecoeuré de café. Alors on arrêtera purement et simplement, et
    on n'aura plus qu'à vivre d'absence d'amour et d'eau fraîche ! ...



    <o:p />



    -"Ces bras qui n'ont été qu'un berceau de caresses,
    <o:p />


    Ces lèvres dont j'ai tant reçu!"
    <o:p />



    (Lamartine, parlant de sa mère)



    <o:p />


    ...........<o:p />



    <o:p />


    <o:p />



    La manon mi kaptis kaj premis tremante.


    El miaj okuloj ŝi plorojn ĉesigis,


    Kaj sulkoj de l'frunto forigis kisante.


    Ni manon en mano la vojon daŭrigis.


    (Edmond Privat)



    <o:p />



    </o:p></o:p></o:p></o:p>

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