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Où on voit bien que le visage humain (théoriquement…,certains visages humains, ceux qui sont restés pleinement humains) n’est que comme interface pour communiquer (et oui ! « à chacun soncorps » c’est un slogan con et déshumanisant !), qu’il a été conçuuniquement pour l’autre, pour être aimé, pour nous permettre d’entrer encontact avec l’essence de l’être, avec l’essence de Dieu, jusqu’à ce qu’il soitcomplètement transparent, fait d’âme autant que de chair, comme une interface d’amour, comme un morceau de Sainte-Trinité, qu’il n’est tout entier qu’une interface pour communiquer, jusqu’à ce qu’il soit complètement transparent, fait d’âme autant que de chair, un canal de l’amour.
Le visage humain c’est fait pour être caressé, le visage humain c’est fait pour être couvert de baisers.
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Dégats du "tout-sécuritaire" un rapport accuse !
pour avoir le lien cliquer sur la phrase ci-dessus
http://altermonde-levillage.nuxit.net/article.php3?id_article=773
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Instigita de Bertil Wennergren mi provis traduki "netradukeblan" poemon: Der Werwolf (Der lupfantomo) de Christian Morgenstern (al la franca) Jen la originalo kaj la rezulto:
Comment traduire un poème intraduisible? non seulement les jeux de mots, mais autant que possible l'ambiance, la sensualité sonore, etc, c'est un problème! exemple:
Original allemand:
Christian Morgenstern
Der Werwolf
Ein Werwolf eines Nachts entwich
von Weib und Kind, und sich begab
an eines Dorfschullehrers Grab
und bat ihn: Bitte, beuge mich!Der Dorfschulmeister stieg hinauf
auf seines Blechschilds Messingknauf
und sprach zum Wolf, der seine Pfoten
geduldig kreuzte vor dem Toten:"Der Werwolf", - sprach der gute Mann,
"des Weswolfs"- Genitiv sodann,
"dem Wemwolf" - Dativ, wie man's nennt,
"den Wenwolf" - damit hat's ein End.'Dem Werwolf schmeichelten die Fälle,
er rollte seine Augenbälle.
Indessen, bat er, füge doch
zur Einzahl auch die Mehrzahl noch!Der Dorfschulmeister aber mußte
gestehn, daß er von ihr nichts wußte.
Zwar Wölfe gäb's in großer Schar,
doch "Wer" gäb's nur im Singular.Der Wolf erhob sich tränenblind -
er hatte ja doch Weib und Kind!!
Doch da er kein Gelehrter eben,
so schied er dankend und ergeben.Ma "traduction" en français
paraphrase de Christian Morgenstern:
Le LOUP-GAROU
Un loup-garou, une certaine nuit,
Laissa sa moitié et puis se rendit
Auprès de la tombe d’un maître d’école
Et lui dit, « sur moi dis tout, c’est ton rôle ! »
Le digne fantôme au regard sévère
Monta de la tombe tandis que le loup
S’assit sagement sur son petit derrière,
Et le maître annonça d’un ton bien doux :
« -On peut à ton sujet puisque nous y sommes
Se demander encor bien des choses en somme.
Loup-garou? mai avant
il faut se dire: loup-garquand ?
Loup-garcomment ? et puis
Bien évidemment loup-garqui ? »
Toutes ces questions semblèrent au loup bien absconses,
Car en fait ce qu’il voulait c’était les réponses.
« -Point de réponses, dit le puit de savoir,
Etre imaginaire, nul ne peut te voir ! »
A ces mots l’animal éclata tout en larmes.
« -Oh!, même les baisers de ma douce moitié
Ne pourrons plus me faire me sentir tout entier.
Rester un loup-garou est un sort qui m’alarme.»
Mais comme le loup était bien poli,
Il remercia et puis repartit.
R. PLATTEAU 18 août 2001
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De nos jours les gens de plus en plus ressemblent aux touristes que j'ai vu à Diu:
ces grand jeunes hommes (peut-être femmes aussi, c'est difficile à distinguer) néérlandais ou
anglo-saxons, ou allemands, ou américains, je ne sais plus. Ces gens immenses, osseux, et à
peu près aussi expressifs que des congélateurs rangés dans une salle d'exposition! avec un air
à peu près aussi humain que des piquets de parking, qui se déplaçaient,
faisaient des choses, il leur arrivait même très, très rarement d'échanger quelques mots, l'air
totalement absent, indifférent, glacés, aussi insipides que de l'air conditionné, plus
qu'indifférent, en principe s'ils étaient venus en Inde ça devrait être parce qu'ils aimaient ça ?
mais non apparemment ils n'éprouvaient pas le moindre plaisir à être là (ni à quoi que ce soit
d'autre d'ailleurs), ni le moindre interêt pour ce qu'il y avait autour d'eux, ni la moindre curiosité,
froids, fonctionnels, absents, comme on apprend aux policiers, aucune communication, car ils
étaient ensemble, peut-être même en couple, en tous cas entre amis, et apparemment ils
n'éprouvaient pas le moindre plaisir à être ensemble, zéro!, (quand à la tendresse, n'en parlons
pas!) à peu près aucun échange, aucune discussion, la chaleur humaine à peu près égale à la
température de surgélation à 18! On se demandait vraiment qu'est-ce qu'ils foutaient là!
Pourquoi ils avaient dépensé tout ce fric pour être là.
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G arde ma récolte secrète
Et partageons ce peu de vin,
Fille plus douce qu'une bête,
Portant le masque du destin,
Déchirée, habile à sourire,
Et qui ne sais rien de mes dieux,
Que le taciturne délire
Où je te confonds avec eux.(Pierre-Odilon Perrier)
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