• Un sondage montre que de nos jours, dans un des pays qui il y a pas encore longtemps était un des plus religieux d'Europe, seulement
    7% des italiens se sentent culpabilisés devant les commandements de la
    religion. Par contre la majorité d'entre eux approuvent ou
    éprouveraient un sentiment de HONTE pour le fait de manger "trop" ........



    Comme
    en écologie il y a des lois écologiques dans la sociologie comme dans
    la nature. Quand une espèce disparaît, une autre vient occupper sa
    niche écologique. Les calotins chrétiens sont disparus, puisque la
    religion est morte et enterrée depuis déjà longtemps, mais d'autres calotins
    ont pris leur place, l'Inquisition catholique a disparu, mais une autre
    inquisition a pris sa place, les missionnaires catholiques ont
    disparus, mais d'autres ont pris leur place, les directeurs de
    conscience catholiques ont disparus, mais d'autres directeurs de
    conscience ont pris leur place, les Jésuites ont disparus mais d'autres
    jésuites ont pris leur place.
    Et last but not least  le sentiment ,de   PECHE n'a pas du tout disparu mais s'est simplement déplacé d'objet.
    Pareil
    pour les protestants Puritains, à part dans les fermes du Wyoming il
    n'y en a plus, mais d'autres puritains aussi hystériques et aussi
    bien-pensants ont pris leur place


    De
    telle sorte que d'une manière transidéologique De Bonald sorti par la
    porte est rentré par la fenêtre! c'est le catholicisme conservateur qui
    est au pouvoir; et De Bonald : La société n'est pas faite pour les
    hommes, mais les hommes sont fait pour la société; et c'est le
    « clergé» qui la dicte. Il suffit de remplacer le Dieu d'antan (qui
    était au moins un dieu de vie !) par les dieux actuels (qui sont des
    dieux psychanalysés, des dieux de mort) et le clergé par tout
    l'appareil d'Etat et leurs séides médiatiques, les Talibans de l'occident, nos nouveaux calotins. Et la culpabilisation et le PECHE
    (de nos jour on préfère appeller ça "responsabilités" mais c'est la
    même chose et le même sentiment, et qui draîne le mêªme puritanisme,
    peur du plaisir, peur de la liberté, peur des autres, peur de déroger
    au discours officiel, etc.)
    Et ça, ça n'a pas changé, même pas
    besoin de transcription;Â comme disait William Blake: « de même que les
    mouches pondent leurs oeufs sur ce qu'il y a de plus beau de même les
    prêtres jettent leurs anathèmes sur nos plus belles joies. Il suffit de
    remplacer prêtres par « travailleurs sociaux» ou par « spécialistes en
    hygiène et en Sécurité » ou par « cabinets ninistériels », ou Sarkozy
    tout simplement. S'asseoir sur la pas de sa porte et regarder passer le
    temps ou discuter le coup y a-t-il rien de plus agréable et de plus
    humaniste? Or maintenant ça vaut la prison !!!


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  •  De nos jours les gens de plus en plus ressemblent aux touristes que j'ai vu à Diu:
     ces grand jeunes hommes (peut-être femmes aussi, c'est difficile à distinguer) néérlandais ou
     anglo-saxons, ou allemands, ou américains, je ne sais plus. Ces gens immenses, osseux, et à
     peu près aussi expressifs que des congélateurs rangés dans une salle d'exposition! avec un air
     à peu près aussi humain que des piquets de contrôle d'un parking gardé, qui se déplaçaient,
     faisaient des choses, il leur arrivait même très, très rarement d'échanger quelques mots, l'air
     totalement absent, indifférent, glacés, aussi insipides que de l'air conditionné, plus
     qu'indifférent, en principe s'ils étaient venus en Inde ça devrait être parce qu'ils aimaient ça ?
     mais non apparemment ils n'éprouvaient pas le moindre plaisir à être là (ni à quoi que ce soit
     d'autre d'ailleurs), ni le moindre interêt pour ce qu'il y avait autour d'eux, ni la moindre curiosité,
     froids, fonctionnels, absents, comme on apprend aux policiers, aucune communication, car ils
     étaient ensemble, peut-être même en couple, en tous cas entre amis, et apparemment ils
     n'éprouvaient pas le moindre plaisir à être ensemble, zéro!, (quand à la tendresse, n'en parlons
     pas!) à peu près aucun échange, aucune discussion, la chaleur humaine à peu près égale à la
     température de surgélation à –18! On se demandait vraiment qu'est-ce qu'ils foutaient là!
     Pourquoi ils avaient dépensé tout ce fric pour être là.


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  • Hitler n'est pas un météore tombé du ciel, les origines de
    sa pensée se trouvent partout dans son époque et dans l'histoire du siècle qui
    l'a précédé :



    * D'abord bien sûr il y a le Mythe Arien, la croyance
    en la « supériorité » (les racistes, quels qu'ils soient, et pas
    davantage hélas ceux qui se sont efforcer de les contrer - ça manque ! –
    ne nous ont jamais fourni d'explication satisfaisante sur ce que ce concept
    fumeux peut bien vouloir dire en fait !) de la race germanique, sous le
    nom (un tantinet usurpé) de « race aryenne ». Là dessus, il y a eu je
    crois pas mal due livres. Il faut les lire. En particulier je conseille
    vivement la très interessante compilation de Léon Poliakov du même nom : Le
    Mythe Aryen
    , qui montre entre autres qu'Hitler n'a rien inventé, ses idées
    avaient déjà été exprimés par plusieurs théoriciens allemands du XIXème siècle.
    Et la haine concommitante des juifs aussi. Par exemple par Stewart Chamberlain.



    * Et bien sûr, sans quoi les démoniaques pratiques qu'il en
    a tiré n'auraient pas eu lieu, les habitudes plus générales de racisme, et de
    pensée justifiant la disparition, par n'importe quel moyen, des races
    inférieures, « naturellement » appelées à « reculer »
    devant la Civilisation, que un siècle et demi de pratique coloniale avait
    introduit (encore renforcé, et théorisé, par l'application aux humains du
    Darwinisme, le « Darwinisme social »). Ce monde là, qui a pourtant
    profondèment imprégnée la pensée des européens pendant plus d'un siècle, et a
    eu de si terribles conséquences a jusqu'à présent été très peu étudié, analysé
    et encore moins répertorié (et pourtant !....) à ma connaissance Sven
    Linqvist est le premier, en particulier dans
    son révélateur ouvrage « Exterminez toutes ces
    brutes »
    (voici encore une page qui montre la parenté entre les pratiques des puissances auropéennes dans leurs colonies et les atrocits nazies

    Et en fait on
    s'aperçoit que les génocides hitlérien sont la tragique retombée sur les
    européens du péché dont ils se sont pourris l'âme (et donc un jour
    nécéssairement ça devait frapper aussi chez eux ; paril pour la perverse
    habitude de bombarder les popultaions civiles, habitudes qu'ils ont prise sur -
    voyons bien entendu ! – les peuples des colonies, comme le montre encore
    ne fois Sven Lindqvist cette fois dans un deuxième livre : «Maintenant
    tu es mort ou Le Siècles des bombes »)



    * Le culte de l'énergie (intellectualisé chez Friedrich
    Nietzsche), des « vertus » militaire. Et ce culte de l'énergie était
    tellement imprégné dans les années 20 qu'on le trouve même chez les gens qui
    sont restés les plus insensibles au nazisme proprement dit, chez les anglo-saxons
    snobs, chrétiens missionnaires se dévouant impavidement à soigner les fameuses
    races inférieures, « ridicules » par leur sentimentalisme et leur
    incapacité à savoir « se tenir » et réprimer ses émotions, qui
    forment la trame de « La Mousson » le très instructif roman de Louis
    Bromfield !





    En résumé l'époque était tellement teinté de tout ça que
    même dans d'innocents livres pour enfants comme le roman
    « moralisateur » du alors célèbre auteur hongrois Molnar :
    « Les enfants de la rue Paul » on en retrouve tous les
    ingrédients : comme il est beau quand des enfants copiant soigneusement la
    discipline militaire jouent à se disputer des territoire et à chérir par dessus
    tout le dévouement à la cause, sous les yeux des races naturellement
    inférieures, telles les slovaques, qui ne peuvent être que de vils manoeuvres,
    qui se laissent « acheter » - normal chez des être bas ! – sous
    le commandement de nobles âmes d'élite, de beaux grands héros, des chefs-nés,
    et sous le regard d'être venus d'Orient, turcs par exemple, donc
    des-pas-européens-pouah ! qui pourrissent les frêles âmes de nos enfants
    en leur vendant des sucreries (et spéculent bien sûr ....) et dont l'auteur ne
    peut s'empêcher de faire dire qu' « un jour on les chassera tous hors
    d'ici », pour purifier notre beau pays, la Hongrie pour Molnar, de leurs
    présence étrangère et pernicieuse.





    *Mais le racisme ne suffit pas pour expliquer les
    exterminations à quoi mena la pensée hitlérienne ; il y faut une deuxième
    racine, comme ces explosifs qui ne détonnent qu'une fois qu'on a rassemblé dans
    le même lieu DEUX ingrédients. Comme le fait remarquer le philosophe politique
    juif contemporain Zygmunt Bauman, il faut aussi « la tendance moderne à
    l'ingénieurie sociale
    , à un monde pleinement planifié et sous contrôle, quand
    cette tendance ne rencontre rien qui l'arrête ». Effectivement n'oublions
    pas que tout ça a commencé par la fameuse « Action T4 », qui avait pour but d'éliminer
    rationnellement, et pour assurer l'équilibre des compte de la sécu allemande
    les indésirables, si couteux, fous, handicapés, , quelques vieillard aussi au
    passage, quand on peut en profiter pour s'en débarrasser, malades héréditaires,
    sourds. Et n'oublions pas les paroles de ce dignitaire nazi qui disait :
    « Je ne fais pas de l'extermination, je fais de l'hygiène, je soigne le
    peuple allemand. »






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  • Il y a des articles sur elle dans les wikipedias en français, en anglais et en espéranto.voici le texte français:


    Catherine BAKER (née 1948 ) journaliste française et
    écrivain libertaire.

    Principaux ouvrages :

    *1979 : « Lescontemplatives, des femmes entre elles »

    *1982 : « Ballade dans les solitudes ordinaires »


    *1985 : « Insoumission à l'école obligatoire »

    Dans ce dernier livre elle fait la critique du système éducatif obligatoire et justifie les parents qui ont choisi la non-scolarisation et l'éducation à domicile.

    <o:p />

    Quelques citations illustrants ses idées :

    - « Je n'ai que faire de ces convenances de rat »

    - « Ceux-là aiment d'amour les étoiles, les insectes, la géométrie, les corps, les idées ; le monde leur appartient. Des noms communs ils ont su faire des noms propres. »

    - « Dès que le déclin de l'Eglise s'est manifesté, il a fallu que l'Etat trouve de toute urgence le moyen de se faire admettre dans les esprits et ce de façon aussi totalitaire que l'Eglise y était parvenue. »

    - « ..la maréchaussée et autres assistantes sociales »

    - « ...quand on a pris l'habitude d'accepter, on accepte
    tout, et pas seulement ce que le poids du passé entérine. Ainsi une longue
    panoplie de moyens de coercition « psy » se met en place et tout le
    monde trouve ça normal. »

    - « Les étiquettes sont toujours petites, singulièrement
    trop petites »

    - « On « occupe » les enfants, comme une armée étrangère occuppe un pays conquis ! »

    - « La plupart des gens ont oublié leur enfance. Sinon jamais jamais ils ne pourraient se conduire envers les mômes avec un sadisme aussi bête. »

    -« C'est un trop grand plaisir que de se donner. Que donnerai-je si on me vole ? »

    - « La paresse est la mère de toutes les idées. »

    - « Le but de l'institution est clair : intégrer, ne fusse qu'en qualité de déchets. »

    - « Celui qui ne s'étonne plus ne s'indigne plus. »<o:p />




    -
    « Senokupeco estas patrino de ĉiuj ideoj. »


    - « Stultas la fiero pro ciuj, kiuj mortis vane. Mi stultas. Kaj fidelas. Kaj mi honoriĝas pro honori ilin. <o:p />


    - “Faciligasankaŭ la kontaktiĝojn senti sin iom fiaaĉaj. Tio havigas la humilon taŭgan ĉe
    normala ekrilatiĝo al iu ulo.”<o:p />

    -“Tiuj ame ŝatas al la steloj, la insektoj, geometrio, la korpoj, la ideoj, la mondon ili posedas. El la ordinaraj nomoj ili elfaras proprajn nomojn. »<o:p />

    - « Profude saĝas, permesi al si demandopunktojn. »

    - « La elserĉado kuracista-psikologia konsistigas teruran armilon. Kaj la inkubsonĝeco de ĝiaj juĝoj kuŝas en tio, ke neniu povas prezenti pruvon de sia senkulpeco. »

    « Amo pravas, la tempo kiun oni dediĉas al ĝi estas la ununura, kiun oni ne perdas. »

    bon! ça ce n'était que l'introduction pour la présenter, mais voici:

    début d'un choix de citations (début provisoire à suivre) tirées de Catherine Baker:



    De « Ballade dans les Solitudes Ordinaires »

    <o:p /><o:p />

    Ça fait rétro, je sais, (c'était en 1982 la creux de la vague) de vouloir replacer les choses dans un contexte politique mais je ne suis pas un météorite, j'ai en face
    de moi des forces que je combats et je veux les obliger à sortir de leurs trous. »

     <o:p />

    « Séduire, c'est toujours tenter d'échapper à l'inexistence. »


    <o:p />

    « J'éprouve une sensation de malaise bizarre quand je vois tous ceux qui se jettent à corps perdu dans le « relationnel »....Mais ceux qui font ça parce que c'est plu aseptique que d'embrasser sa mère ou de caresser un chien, qui préfèrent pleurer en « cri primal » que sangloter sur le ventre de qui on partage la misère, ceux qui se thérapisent pour se consoler de tout et n'arrivent même pas à être narcissiques, ceux-là ont perdu le sens du combat. »

    <o:p />

    « L'inimitié ambiante a une gueule de vampire...
    <o:p />

    Adresser la parole à un inconnu n'est pas encore un délit (quoi qu'avec Sarkozy on ne sait jamais ! peut-être bientôt !) mais c'est déjà suspect.
    ... Le fond de l'air est frais. <o:p />
    ....<o:p />

    C'est évidemment dans les lieux publics qu'on mesure le mieux la densité de l'oppression douceâtre qui nous isole les uns des autres.»



    <o:p />« tous les bâtiments (ou presque) construits depuis douze ans (en1982, maintenant ça fait plus...) au Guatemala, au Burundi, en Union Soviétique et en France sont rigoureusement identiques. Quand j'étais petite, on disait que le béton c'était froid. On n'imaginait pas qu'on trouverai pire, le verre. La bouffonnerie désopilante de
    la plupart de ces façades de verre, c'est qu'il n'y a pas de fenêtres. L'air est conditionné comme les gens. J'attends un grand procès de Nuremberg de ceux
    qui ont conçu ces lieux que nous sommes censés habiter.



    <o:p />Ceux qu'on dit « originaux » :
    « sans doute pour marquer qu'ils n'ont pas rompu le fil de leur
    origine. »<o:p />

     <o:p />
    « on n'est jamais à l'abris des « travailleurs sociaux ». Et ceux-là ne punissent pas des méfaits comme la police mais des comportements. Ici pas d'avocats possibles.<o:p />

    Est convenable ce qui convient. Convient la tête qui revient au travailleur social. Mireille, tu as bien fait de quitter ce sale métier. »<o:p />


    <o:p />« Une fille pour pouvoir être tendre... j'ai besoin d'affection tout
    de suite; L'amitié donne l'affection aussi mais après des années. »<o:p />



    <o:p />« Tout est malentendu. Et après ? La vraie rencontre n'existe pas, (Sully Prudhomme déjà le savait), l'union est fantasmagorique. Eh bien ? »<o:p />



    <o:p />

    « Ça facilite aussi les contacts de se savoir un peu dégueulasse. Ça donne l'humilité qui sied à l'approche normale d'un quidam. »<o:p />

    <o:p />


    « On m »a dit si souvent : « Je suis vivant ; Demain je serai mort et cela ne changera rien pour personne. » Et tous mes restes d'humanisme se rebellent »<o:p />

    <o:p />

    « on se donnait rendez-vous aux Buttes-Chaumont à 4 heures du matin au petit temple de Cupidon ; on traversait Paris à pied chacun par des chemins différents, pour avoir le plaisir de se trouver à un rendez-vous. »<o:p />

    <o:p />

    « L'angoisse de la solitude est une souffrance totalitaire ; Elle peut se comparer à celle, atroce, d'un enfant qui s'est égaré. »<o:p />

    <o:p />

    « Dès 1950, dans les pays industrialisés apparaît ce sentiment étrange que le deuil est morbide ; Vous avez perdu un proche ? Ça se soigne. Que quelqu'un se laisse aller plus de deux ou trois jours à ses larmes et l'entourage insiste pour qu'il ou elle prenne des antidépresseurs »<o:p />

    <o:p />

     <o:p />




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  • 55%

    En Eŭropo venis nova sento

    Tra Eŭropo iras forta voko !

    "Sur les plateaux de télé, il y en avait
    un paquet qui ne comprenait pas ce qui était arrivé", soulignait
    Olivier Besancenot, le porte-parole de la LCR, après avoir participé
    aux débats sur différentes chaînes.

    Maintenant on entend beaucoup dire: la France est isolée! etc, mais c'est le contraire,

    "l'onde partie de France a d'abord touché la Hollande, puis la Grande-Bretagne, où il n'est plus question de ratifier la Constitution par quelque procédé que ce soit ; à Prague, le président tchèque, Vaclav Klaus, répète qu'il ne signera jamais de Constitution qui aliène la liberté retrouvée de son pays, tandis qu'à Varsovie les nouveaux maîtres l'ont rejetée une fois pour toutes. Voici qu'elle touche même certains pays du Nord, la Suède et la Finlande, où un récent sondage Taloutsutkilus révèle qu'une majorité de Finlandais souhaite le retrait pur et simple de l'Union."

    et "En France, un sondage publié le 17 mai par Libération révélait que 10 % de ceux qui ont voté oui le 29 mai regrettent leur choix contre seulement 1 % de ceux qui ont voté non : ce serait ainsi 58 % des électeurs français qui s'opposeraient aujourd'hui à la défunte Constitution"

     


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