• grand bantitisme légalisé !


    Ces groupes agroalimentaires qui s’approprient les terres agricoles ukrainienne


    Niema Movassat, député du groupe «Die Linke» au Bundestag – suite à la réponse du gouvernement fédéral à sa question (Deutscher Bundestag, Drucksache 18/3925, 18e période électorale du 4/2/15) –, s’est adressé à l’opinion publique avec une contribution concernant l’accaparement de terres agricoles fertiles en Ukraine par des groupes agroalimentaires internationaux (www.linksfraktion.de du 18/2/15).
    Il y déclare qu’à l’abri de la guerre dans l’Est du pays et sans que le peuple s’en aperçoive, on entreprend «une vente massive de terres agricoles ukrainiennes à des groupes agroalimentaires nationaux et internationaux cotés en bourse».
    Un moratoire sur la vente de terrains en vigueur en Ukraine jusqu’à 2012 a bien été prolongé jusqu’à janvier 2016, mais grâce au système du leasing pour une durée de 50 ans, les terres ukrainiennes sont devenus très attractives pour les investisseurs.
    Les conséquences pour les petits agriculteurs du pays sont dévastatrices: «Ils perdent leur terres et sont dans les meilleurs des cas embauchés en tant que main-d’œuvre bon marché par les groupes agricoles. L’appauvrissement et la concentration des terres entre les mains d’un petit nombre en sont les conséquences.»
    En collaboration avec un certain nombre de ses collègues du groupe, le député avait tenté d’obtenir des informations plus précises sur l’accaparement de ces terres. Le gouvernement fédéral a confirmé dans sa réponse «l’énorme ampleur de l’accaparement des terres.» La moitié des terres agricoles ukrainiennes sont déjà exploitées par des grandes entreprises. La plus grande d’entre elles, le groupe agricole UkrLandFarming, possède à elle seule environ 670?000 hectares. En comparaison, les grandes entreprises agricoles allemandes gèrent au maximum 12?000 hectares.
    Les dix plus grands groupes agricoles ukrainiens contrôlent déjà environ 2,8 millions d’hectares de terres, certains oligarques possèdent chacun plusieurs centaines de milliers d’hectares. Ces surfaces sont principalement destinées à la production agricole pour l’exportation, exigent beaucoup de technologie et de capitaux et sont donc étroitement liées à des fonds d’actions et des fonds de pension européens.
    Autrefois, l’Ukraine était considérée comme le «grenier à blé» de l’Union soviétique parce qu’elle dispose de sols à terre noire très fertiles et que la surface arable de 32 millions d’hectares représente environ le double de la surface cultivable de l’Allemagne. L’Ukraine est actuellement le troisième plus grand exportateur mondial de maïs et le cinquième pour le blé, en outre, on y produit de grandes quantités de colza exporté en Europe occidentale pour la production de l’essence.
    Le bradage des terres agricoles est accompagné d’une politique de privatisation massive. L’Accord d’association avec l’UE prévoit des privatisations et des dérégulations dans le secteur agricole. A l’avenir, les semences OGM pourront être cultivées en Ukraine. Selon le député, le pays fait partie des marchés de croissance les plus prometteurs pour les producteurs de semences Monsanto et Du Pont. Les prêts de 20,5 milliards, accordés par le FMI et la Banque mondiale en mai 2014, n’étaient pas seulement liés à des «réformes» telles l’augmentation de l’âge de la retraite et la réduction des prix du gaz. Le député soupçonne que la vente de terres arables aux entreprises cotées en bourse en faisait également partie.
    Le gouvernement allemand et l’UE soutiennent la vente des terres ukrainiennes avec des dizaines de millions. Ainsi, les prêts de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) accordés aux entreprises agricoles ukrainiennes et internationales ont fortement augmenté. Alors qu’en 2013, 45 millions d’euros ont été versés à des sociétés ukrainiennes, ce chiffre a déjà triplé à 131 millions d’euros en 2014. Pour les groupes étrangers, les sommes versées ont augmenté dans la même période de 122 millions à 186 millions d’euros.
    En Ukraine, il y a aussi des entreprises allemandes qui sont actives. Entre autres, l’agro-commerçant Toepfer International (aujourd’hui ADM Germany) qui a obtenu en 2012 un prêt de 50 millions de dollars de la BERD «pour l’achat de céréales et des graines oléagineuses.» Pour des projets agricoles, réalisés par le ministère allemand de l’Agriculture dans le cadre du programme de coopération bilatéral en Ukraine, on a prévu jusqu’à présent pour 2015 environ 1,2 millions d’euros. Suite à un projet de jumelage entre l’UE et le gouvernement ukrainien, l’évaluation des terrains, la gestion des sols, l’arpentage et la création d’un cadastre des sols seront financés à hauteur de 1,8 millions d’euros. Le ministère allemand de l’Agriculture subventionne également depuis 2008 le «Deutsche Agrarzentrum in der Ukraine» (DAZ) offrant des programmes de formation pour les agriculteurs. Les membres fondateurs de l’organisation responsable du DAZ sont entre autres des représentants d’entreprises agricoles allemandes tels Toepfer/ADM et le fabricant de semences KWS. Jusqu’à présent environ 2,5 millions d’euros ont été investis. Dans ces formations les entreprise Bayer et BASF jouent également un rôle important.
    Si l’on tient compte de ce développement global, le gouvernement fédéral apparaît comme peu crédible lorsqu’il déclare: «Les décisions concernant la conception des structures agricoles sont soumises à la souveraineté de l’Ukraine. […] Dans ses projets de coopération bilatérale, le Ministère fédéral de l’Alimentation et de l’Agriculture (BMEL) met l’accent notamment sur la promotion des petites et moyennes entreprises […].»

    Lire la suite sur horizons-et-debats.ch

    et dans cette ruée cynique et perverse que va devenir Antoniets Semen Spiridonovitch ?

    http://www.dailymotion.com/video/xhtyvy_solutions-locales-pour-un-desordre-global-part4_people

     

    c'est pour quand la révolution ? Une bonne révolution, une vraie ! pas tendre du tout


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  • Giscard vient au sujet de la Grèce de briser  trois dogmes de la religion européiste, mais cache encore l’essentiel

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    (le jeune et beau Giscard a bien changé !)

    Dans un entretien au journal Les Échos du 19 février 2015, Valéry Giscard d’Estaing vient d’affirmer que « la Grèce ne peut régler ses problèmes aujourd’hui que si elle retrouve une monnaie dévaluable. Il faut donc envisager ce scénario très calmement, à froid, dans l’intérêt de la Grèce elle-même. »

    Il a insisté sur le fait que « ce processus de sortie ordonnée doit et peut se dérouler de manière non conflictuelle, dans l’intérêt mutuel de chacun. C’est ce que j’appellerais une ‘friendly exit’, une sortie dans un esprit amical. »

    LES 3 DOGMES BRISÉS

    Ces déclarations ne sont pas à prendre à la légère. Elles sont très importantes, venant d’un homme qui a été président de la République (1974-1981), président du Mouvement européen (1989-1997), et président de la Convention sur l’avenir de l’Europe ayant rédigé le projet de Constitution européenne (2001-2004).

    Elles brisent de façon sensationnelle trois dogmes parmi les plus sacrés de la religion européiste :

    • 1er dogme détruit : le dogme de l’irréversibilité de l’euro

    Valéry Giscard d’Estaing vient de reconnaître qu’un État peut sortir de l’euro.

    La Sainte Inquisition européiste – dont il fit partie lui-même – a pourtant toujours affirmé le contraire, à savoir :

    - que « l’euro est une autoroute sans sortie » (dixit Yves-Thibault de Silguy, à l’époque Commissaire européen chargé de la mise en place de la monnaie unique, cité dans « Les dangers d’une schizophrénie monétaire » de Pierre-Antoine Delhommais, Le Monde du 22/01/99).

    - que « l’euro est irréversible » (dixit Mario DRaghi, président de la BCE, le 21 juillet 2012

    (cf. http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/07/21/97002-20120721FILWWW00231-draghi-l-euro-est-irreversible-monde.php )

    • 2ème dogme détruit : le dogme de l’euro indispensable et protecteur

    Valéry Giscard d’Estaing vient de certifier qu’une telle sortie peut se révéler indispensable pour permettre à un pays de sauver son économie.

    Ce n’est donc plus une fantaisie, ni une option, et encore moins une folie.

    C’est au contraire une décision indispensable pour sauver une économie et un peuple entier de la destruction.

    Les Gardiens du Temple européiste – dont il fit partie lui-même – ont toujours affirmé le contraire, à savoir que  « la crise aurait été bien plus dramatique sans l’euro ». (cf. http://www.lesechos.fr/23/12/2013/LesEchos/21590-024-ECH_herman-van-rompuy—–la-crise-aurait-ete-bien-plus-dramatique-sans-l-euro–.htm#4ctzk3sD8tH7kiQZ.99 )

    • 3ème dogme détruit : le dogme d’une sortie de l’euro synonyme d’Apocalypse

    Enfin, Valéry Giscard d’Estaing vient d’assurer qu’une sortie de l’euro peut se faire « de manière non conflictuelle, dans l’intérêt mutuel de chacun, et dans un esprit amical ».

    Ce langage posé et rassurant est extrêmement nouveau dans la bouche d’un européiste. Cela ressemble à s’y méprendre à ce que je ne cesse d’expliquer depuis des années, à savoir que la sortie de l’euro – mais aussi celle de l’UE – peuvent se faire de manière non conflictuelle et dans un esprit amical. C’est notamment l’une des idées centrales de ma conférence « Le Jour d’Après », à laquelle je renvoie mes lecteurs : https://www.upr.fr/conferences/le-jour-dapres-la-sortie-de-lunion-europeenne-fin-du-monde-ou-liberation

    Or cette approche professionnelle et sérieuse de la sortie de l’euro – et de l’UE – est exactement ce que ne veulent surtout pas voir ni entendre les garde-chiourmes de l’européisme. Il savent que, pour maintenir leur pouvoir, ils doivent constamment plonger le peuple français dans l’angoisse et dans un effroi irraisonné à l’idée même que l’on puisse sortir de l’UE ou de l’euro. Ils affirment donc comme un dogme ne souffrant aucune discussion qu’une telle sortie ne pourrait provoquer que l’Apocalypse et ne pourrait engendrer que des conflits meurtriers.

    Cette intimidation oppressante exercée par les européistes sur la population n’est pas nouvelle. On se rappelle, par exemple, qu’il y a 10 ans, lors de la campagne pour le référendum sur la Constitution européenne, le député UMP Pierre Lellouche avait affirmé que « Si vous votez « non » au référendum, on s’expose à un risque de guerre », tandis que le socialiste Jacques Delors affirmait qu’« une victoire du “non” provoquerait un cataclysme politique en France. » (cf. http://www.politis.fr/Il-y-a-six-ans-le-mensonge-et-la,14330.html#nh36 )

    Cette propagande qui agit par la terreur est plus que jamais à l’ordre du jour chez les européistes qui sentent que la situation leur échappe.  On n’en prendra pour preuve que l’émission de propagande éhontée, diffusée sur France 5 l’avant-veille des déclarations de Giscard, au cours de laquelle le service public de l’audiovisuel a osé affirmer aux Français que la sortie de l’euro équivalait à la fin du monde (cf. https://www.upr.fr/communiques-de-presse/emission-bye-bye-leuro-lupr-va-saisir-le-csa )

    C’est justement aux auteurs de cette émission que l’ancien président de la République vient de faire un magistral bras d’honneur.

    L’ESSENTIEL RESTE ENCORE CACHÉ

    En ce 19 février 2015, il y a donc de quoi se féliciter des déclarations de Valéry Giscard d’Estaing.

    Son soudain revirement résonne comme un hommage du vice à la vertu. N’oublions pas que leur auteur a été, tout au long de sa carrière, l’un des plus ardents promoteurs de la prétendue « construction européenne » et de l’euro.

    En réalité, et pour dire les choses crûment, l’ancien président de la République vient de manger son chapeau. Il le fait crânement, certes, en assurant qu’il avait été contre l’entrée de la Grèce dans l’euro, mais il n’en mange pas moins son chapeau.

    Il faut cependant noter que les déclarations de l’ancien président de la République font l’impasse sur deux aspects essentiels de la problématique soulevée.

    • D’une part, il ne dit pas un mot de la façon de régler juridiquement l’éventuelle sortie de la Grèce de l’euro, alors que les traités européens, à la rédaction desquels il a été mêlé, ont justement pris grand  soin de ne pas prévoir de clause juridique de sortie de l’euro.

    Que propose-t-il donc pour régler cette question ?

    Procéder à une nouvelle forfaiture juridique en invoquant de façon abusive l’article 352 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE) ? (cf. https://www.upr.fr/actualite/europe/quoi-joue-mme-merkel )

    • D’autre part, Valéry Giscard d’Estaing fait semblant de ne pas voir que le raisonnement qu’il tient sur la Grèce vaut aussi pour bien d’autres États de la zone euro.

    Ainsi, l’ancien président de la République affirme  que « la question fondamentale est de savoir si l’économie grecque peut repartir et prospérer avec une monnaie aussi forte que l’euro. La réponse est clairement négative (…) La Grèce a besoin de se donner la possibilité de dévaluer sa monnaie. Si elle ne le faisait pas, sa situation s’aggraverait et déboucherait sur une crise encore plus sévère. »

    Ce raisonnement est parfaitement exact. Mais, même si l’acuité des problèmes y est un peu moindre qu’en Grèce, ce raisonnement s’applique à peu près exactement de la même façon à l’économie espagnole, à l’économie portugaise, à l’économie italienne, à l’économie française, etc.

    Il est sans doute encore trop tôt pour que Valéry Giscard d’Estaing reconnaisse que son raisonnement vaut aussi, de proche en proche, pour la quasi-totalité des États de la zone euro. Car ce serait reconnaître que l’œuvre à laquelle il a consacré une grande partie de sa vie est vouée à s’effondrer prochainement. Mais un jour viendra, nécessairement, où cette chimère politique monstrueuse s’effondrera, que cela plaise ou ne plaise pas à M. Giscard d’Estaing.

     CONCLUSION : LE BRAS DE FER DANS LES COULISSES

    En conclusion, je crois utile de souligner que les déclarations de l’ancien président de la République s’inscrivent dans la droite ligne des analyses des dirigeants allemands, qui militent presque ouvertement désormais pour la sortie de la Grèce de l’euro.

    Cependant, il faut aussi rappeler que les souhaits profonds de l’Allemagne en la matière sont contrecarrés par ceux de Washington et des élites euro-atlantistes. Ces derniers craignent en effet, par-dessus tout, l’effet de contagion qu’une sortie de la Grèce de l’euro pourrait très rapidement entraîner dans toute la zone euro. Un tel effet domino pourrait alors conduire à l’effondrement de tout le glacis géopolitique établi par les  États-Unis depuis 1945 sur l’Europe continentale.

    Le bras de fer qui se joue actuellement dans les coulisses oppose les tenants de ces deux Europe : celle voulue par Berlin – qui souhaite que la Grèce sorte de l’euro – et celle voulue par Washington – qui souhaite que la Grèce y reste.

    Valéry Giscard d’Estaing a-t-il compris que la France, défigurée et affaiblie par son action passée et par celle de tous les européistes, ne peut plus assister qu’en spectatrice sans pouvoir à ce bras de fer ? Si oui, on comprend mieux qu’il y ait, dans son regard, des lueurs fugitives de remords et de désespoir.

    François ASSELINEAU


    1 commentaire
  • les politiques des etats d'europe sont DICTEES par la Commission, les gouvernements que les peuples ont élus ne sont en réalité que des "kapos" qui sont là pour faire tenir tranquilles les détenus de leur baraque et pour faire appliquer les ordres du commandant du camp. C'était comme ça avec l'absurde et antisociale "réforme" des retraites, où des millions de français ot manifesté et le gouvernement Sarko n'en a pas tenu le moindre compte (c'est pas la définition qu'on nous donne d'une dictature ça ?) c'était décidé en amont par Bruxelles en fait. Maintenant la loi Macron, n'est que l'OBEISSANCE, l'application de lignes politiques imposées d'en haut, en-haut c'est le pouvoir non élu et responsable devent personne (sauf devant le GRAND CAPITAL ! notre vrai maître via l'UE, et devant l'impérialisme US dont l'OTAN est le bras armé et le garde-chiourne) de Bruxelles. Sinon la France aurait du payer une grosse amende ! explications :

    https://nouvellesdufront.shost.ca/la-vraie-raison-de-lutilisation-de-larticle-49-3-concernant-la-loi-dite-macron/

    adhérez à l'UPR ! votons UPR ! sortons d'URGENCE de l'UE de l'Euro et de l'OTAN

    la dernière fois où les USA avaient déjà essayé d'annexer la France, heureusement on a eu De Gaulle : http://lesmoutonsenrages.fr/2014/08/11/histoire-secrete-a-m-g-o-t-ou-quand-les-americains-ont-tente-dannexer-la-france/ 



    "ce sont des faits objectifs que je présente ....
    ils commencent par pousser des hauts cris, et puis ils vont se documenter, et ils découvrent que ce que je dis est vrai"


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  • à la 39-40è minutes : ça veut dire qu'en 18 ans les compagnies d'assurance sont devenues 22 fois plus malhonnêtes !

    https://www.youtube.com/watch?v=PwT-NLOcxvA&feature=player_embedded

    en fait tout l'entretien est édifiant et déprimant !Yell


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