• http://www.youtube.com/watch?v=A_JWSYesl8U

    souvent comme j'ai déjà dit plusieurs fois, ce n'est que qand on ne les entends plus qu'on se rend compte à quel point certaines chansons étaient de grande valeur, ainsi, chanté par la pauvre frida Boccara :

    *


    votre commentaire
  • si passionnée si passionante, enfant eternel, l'émouvante Martha Argerich :
     
    la voici toute jeunette jouant la Polonaise Heroïque de Chopin  (qu'est-ce qu'elle est belle !!!! surtout ses lèvres )




    et  vieille, mais avec le même coeur juvénile et passionné, faisant de Bach un élixir :



    v


    votre commentaire
  •  

    Instigita de Bertil Wennergren mi provis traduki "netradukeblan" poemon: Der Werwolf (Der lupfantomo) de Christian Morgenstern (al la franca) Jen la originalo kaj la rezulto:

    Comment traduire un poème intraduisible? non seulement les jeux de mots, mais autant que possible l'ambiance, la sensualité sonore, etc, c'est un problème! exemple:

    Original allemand:

    Christian Morgenstern

    Der Werwolf

    Ein Werwolf eines Nachts entwich
    von Weib und Kind, und sich begab
    an eines Dorfschullehrers Grab
    und bat ihn: Bitte, beuge mich!

    Der Dorfschulmeister stieg hinauf
    auf seines Blechschilds Messingknauf
    und sprach zum Wolf, der seine Pfoten
    geduldig kreuzte vor dem Toten:

    "Der Werwolf", - sprach der gute Mann,
    "des Weswolfs"- Genitiv sodann,
    "dem Wemwolf" - Dativ, wie man's nennt,
    "den Wenwolf" - damit hat's ein End.'

    Dem Werwolf schmeichelten die Fälle,
    er rollte seine Augenbälle.
    Indessen, bat er, füge doch
    zur Einzahl auch die Mehrzahl noch!

    Der Dorfschulmeister aber mußte
    gestehn, daß er von ihr nichts wußte.
    Zwar Wölfe gäb's in großer Schar,
    doch "Wer" gäb's nur im Singular.

    Der Wolf erhob sich tränenblind -
    er hatte ja doch Weib und Kind!!
    Doch da er kein Gelehrter eben,
    so schied er dankend und ergeben.

    Ma "traduction" en français

     

    paraphrase de Christian Morgenstern:

    Le LOUP-GAROU

    Un loup-garou, une certaine nuit,

    Laissa sa moitié et puis se rendit

    Auprès de la tombe d’un maître d’école

    Et lui dit, « sur moi dis tout, c’est ton rôle ! »

    Le digne fantôme au regard sévère

    Monta de la tombe tandis que le loup

    S’assit sagement sur son petit derrière,

    Et le maître annonça d’un ton bien doux :

    « -On peut à ton sujet puisque nous y sommes

    Se demander encor bien des choses en somme.

    Loup-garou? mai avant

    il faut se dire: loup-garquand ?

    Loup-garcomment ? et puis

    Bien évidemment loup-garqui ? »

    Toutes ces questions semblèrent au loup bien absconses,

    Car en fait ce qu’il voulait c’était les réponses.

    « -Point de réponses, dit le puit de savoir,

    Etre imaginaire, nul ne peut te voir ! »

    A ces mots l’animal éclata tout en larmes.

    « -Oh!, même les baisers de ma douce moitié

    Ne pourrons plus me faire me sentir tout entier.

    Rester un loup-garou est un sort qui m’alarme.»

    Mais comme le loup était bien poli,

    Il remercia et puis repartit.

    R. PLATTEAU 18 août 2001

    votre commentaire
  • Il y a des articles sur elle dans les wikipedias en français, en anglais et en espéranto.voici le texte français:


    Catherine BAKER (née 1948 ) journaliste française et
    écrivain libertaire.

    Principaux ouvrages :

    *1979 : « Lescontemplatives, des femmes entre elles »

    *1982 : « Ballade dans les solitudes ordinaires »


    *1985 : « Insoumission à l'école obligatoire »

    Dans ce dernier livre elle fait la critique du système éducatif obligatoire et justifie les parents qui ont choisi la non-scolarisation et l'éducation à domicile.

    <o:p />

    Quelques citations illustrants ses idées :

    - « Je n'ai que faire de ces convenances de rat »

    - « Ceux-là aiment d'amour les étoiles, les insectes, la géométrie, les corps, les idées ; le monde leur appartient. Des noms communs ils ont su faire des noms propres. »

    - « Dès que le déclin de l'Eglise s'est manifesté, il a fallu que l'Etat trouve de toute urgence le moyen de se faire admettre dans les esprits et ce de façon aussi totalitaire que l'Eglise y était parvenue. »

    - « ..la maréchaussée et autres assistantes sociales »

    - « ...quand on a pris l'habitude d'accepter, on accepte
    tout, et pas seulement ce que le poids du passé entérine. Ainsi une longue
    panoplie de moyens de coercition « psy » se met en place et tout le
    monde trouve ça normal. »

    - « Les étiquettes sont toujours petites, singulièrement
    trop petites »

    - « On « occupe » les enfants, comme une armée étrangère occuppe un pays conquis ! »

    - « La plupart des gens ont oublié leur enfance. Sinon jamais jamais ils ne pourraient se conduire envers les mômes avec un sadisme aussi bête. »

    -« C'est un trop grand plaisir que de se donner. Que donnerai-je si on me vole ? »

    - « La paresse est la mère de toutes les idées. »

    - « Le but de l'institution est clair : intégrer, ne fusse qu'en qualité de déchets. »

    - « Celui qui ne s'étonne plus ne s'indigne plus. »<o:p />




    -
    « Senokupeco estas patrino de ĉiuj ideoj. »


    - « Stultas la fiero pro ciuj, kiuj mortis vane. Mi stultas. Kaj fidelas. Kaj mi honoriĝas pro honori ilin. <o:p />


    - “Faciligasankaŭ la kontaktiĝojn senti sin iom fiaaĉaj. Tio havigas la humilon taŭgan ĉe
    normala ekrilatiĝo al iu ulo.”<o:p />

    -“Tiuj ame ŝatas al la steloj, la insektoj, geometrio, la korpoj, la ideoj, la mondon ili posedas. El la ordinaraj nomoj ili elfaras proprajn nomojn. »<o:p />

    - « Profude saĝas, permesi al si demandopunktojn. »

    - « La elserĉado kuracista-psikologia konsistigas teruran armilon. Kaj la inkubsonĝeco de ĝiaj juĝoj kuŝas en tio, ke neniu povas prezenti pruvon de sia senkulpeco. »

    « Amo pravas, la tempo kiun oni dediĉas al ĝi estas la ununura, kiun oni ne perdas. »

    bon! ça ce n'était que l'introduction pour la présenter, mais voici:

    début d'un choix de citations (début provisoire à suivre) tirées de Catherine Baker:



    De « Ballade dans les Solitudes Ordinaires »

    <o:p /><o:p />

    Ça fait rétro, je sais, (c'était en 1982 la creux de la vague) de vouloir replacer les choses dans un contexte politique mais je ne suis pas un météorite, j'ai en face
    de moi des forces que je combats et je veux les obliger à sortir de leurs trous. »

     <o:p />

    « Séduire, c'est toujours tenter d'échapper à l'inexistence. »


    <o:p />

    « J'éprouve une sensation de malaise bizarre quand je vois tous ceux qui se jettent à corps perdu dans le « relationnel »....Mais ceux qui font ça parce que c'est plu aseptique que d'embrasser sa mère ou de caresser un chien, qui préfèrent pleurer en « cri primal » que sangloter sur le ventre de qui on partage la misère, ceux qui se thérapisent pour se consoler de tout et n'arrivent même pas à être narcissiques, ceux-là ont perdu le sens du combat. »

    <o:p />

    « L'inimitié ambiante a une gueule de vampire...
    <o:p />

    Adresser la parole à un inconnu n'est pas encore un délit (quoi qu'avec Sarkozy on ne sait jamais ! peut-être bientôt !) mais c'est déjà suspect.
    ... Le fond de l'air est frais. <o:p />
    ....<o:p />

    C'est évidemment dans les lieux publics qu'on mesure le mieux la densité de l'oppression douceâtre qui nous isole les uns des autres.»



    <o:p />« tous les bâtiments (ou presque) construits depuis douze ans (en1982, maintenant ça fait plus...) au Guatemala, au Burundi, en Union Soviétique et en France sont rigoureusement identiques. Quand j'étais petite, on disait que le béton c'était froid. On n'imaginait pas qu'on trouverai pire, le verre. La bouffonnerie désopilante de
    la plupart de ces façades de verre, c'est qu'il n'y a pas de fenêtres. L'air est conditionné comme les gens. J'attends un grand procès de Nuremberg de ceux
    qui ont conçu ces lieux que nous sommes censés habiter.



    <o:p />Ceux qu'on dit « originaux » :
    « sans doute pour marquer qu'ils n'ont pas rompu le fil de leur
    origine. »<o:p />

     <o:p />
    « on n'est jamais à l'abris des « travailleurs sociaux ». Et ceux-là ne punissent pas des méfaits comme la police mais des comportements. Ici pas d'avocats possibles.<o:p />

    Est convenable ce qui convient. Convient la tête qui revient au travailleur social. Mireille, tu as bien fait de quitter ce sale métier. »<o:p />


    <o:p />« Une fille pour pouvoir être tendre... j'ai besoin d'affection tout
    de suite; L'amitié donne l'affection aussi mais après des années. »<o:p />



    <o:p />« Tout est malentendu. Et après ? La vraie rencontre n'existe pas, (Sully Prudhomme déjà le savait), l'union est fantasmagorique. Eh bien ? »<o:p />



    <o:p />

    « Ça facilite aussi les contacts de se savoir un peu dégueulasse. Ça donne l'humilité qui sied à l'approche normale d'un quidam. »<o:p />

    <o:p />


    « On m »a dit si souvent : « Je suis vivant ; Demain je serai mort et cela ne changera rien pour personne. » Et tous mes restes d'humanisme se rebellent »<o:p />

    <o:p />

    « on se donnait rendez-vous aux Buttes-Chaumont à 4 heures du matin au petit temple de Cupidon ; on traversait Paris à pied chacun par des chemins différents, pour avoir le plaisir de se trouver à un rendez-vous. »<o:p />

    <o:p />

    « L'angoisse de la solitude est une souffrance totalitaire ; Elle peut se comparer à celle, atroce, d'un enfant qui s'est égaré. »<o:p />

    <o:p />

    « Dès 1950, dans les pays industrialisés apparaît ce sentiment étrange que le deuil est morbide ; Vous avez perdu un proche ? Ça se soigne. Que quelqu'un se laisse aller plus de deux ou trois jours à ses larmes et l'entourage insiste pour qu'il ou elle prenne des antidépresseurs »<o:p />

    <o:p />

     <o:p />




    votre commentaire




  • Un livre que je conseille vivement: "Mémoires d'une Jeune Fille rangée" de Simone de Beauvoir (née un 9 janvier) Très humain et interessant, passionnant et qui fait plus d'une fois réfléchir.
    Et il y aurait plein de choses à citer.
    Dès les premières pages ça commence très fort:
    "je me promis, lorsque je serai grande, de ne pas oublier qu'on est à cinq ans un individu complet. Ce que niaient les adultes."
    Qu'est-ce qu'elle a raison!

    allez! je ne resiste pas au plaisir d'encore une:
    "Les noisettiers murmuraient et je comprenais leur oracle; j'étais atendue: par moi-même. Ruisselante de lumière, le monde couché à mes pieds comme un grand animal familier, je souriais à l'adolescente qui demain mourrait et ressusciterait dans ma gloire: aucune vie aucun instant d'aucune vie ne saurait tenir les promesses dont j'affolais mon coeur crédule".


    So ist das Leben

    et bien sûr, bien sûr:

    "Je fis une autre découverte. Un après-midi à Paris, je réalisais que j'étais condamnée à mort. Il n'y avait personne d'autre que moi dans l'appartement et je ne refrénai pas mon désespoir; j'ai crié, j'ai griffé la moquette rouge. Et quand je me relevai, hébétée, je me demandai: "comment les autres gens font-ils? Coment ferai-je?" Il me semblai impossible de vivre toute ma vie le coaur tordu par l'horreur. Quand la déchéance s'approche, me disais-je, quand on a déjà trente ans, quarante ans et qu'on pense: "c'est pour demain", comment le supporte-t-on?"


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique