Raul Castro a décidé que Les Cubains possédant des voitures américaines de collection - voire de vieilles guimbardes
russes - sont encouragés à solliciter une licence de taxi, et ils pourront fixer "librement " le prix de la course.
Concrètement, ça veut dire tout simplement que, le temps passant les
vieilles voitures américaines qui faisaient le charme de Cuba pour les
touristes, se font vieilles et rares, et le gouvernement cubain se dit
que les touristes étrangers seront prêts à payer n'importe quoi pour
pouvoir rouler dans ces voitures, et qu'il y avait là de l'argent à
gagner, et à faire gagner aux cubains.
Mais, au lieu de dire ça, ou de présenter simplement,
journalistiquement, la chose de manière factuelle, que fait Yahoo
actualités ?
Ils présentent ça d'une manière ostentatoirement idéologique , en disant tout de suite qu'il sagit par cette mesurette d'améliorer son
"système des transports déplorable"
(pardon ... heu .... si les taximen vont pouvoir fixer la course aussi
cher qu'ils veulent ça veutt bien dire que le public visé est celui des
touristes étrangers, donc ça ne va en rien améliorer les possibilités
de déplacements des cubains de base hmm ?)
et
"autoriser un peu plus de libre jeu de l'offre et de la demande"
(Aaamen !), qui est forcément un bien, n'est-ce pas ? ça ne se discute
même pas (c'est le cas de le dire, les enfants
d'ouvriers de 12 ans vers 1830 en savaient quelque chose)
, dans "ce système étatique.
En fait la vie quotidienne des cubains ils s'en balancent ce qui les
turlupine c'est seulement et toujours le respect de l'idéologie
néo-libérale, auquel Cuba ne se plie toujours pas, alors ça les
grignotte !
Il leur
manque encore une loi pour que la libre loi du déplacement des meubles
soit réalisé: permettre aux cambrioleurs de fixer à leur guise la
quantité de choses qu'ils veulent prendre de la maison dans laquelle
ils se seront introduit, il faut enfin en finir avec ce système
étatiste, qui met tout ça sous le controle de la police et des
tribunaux et qui entrave ainsi la liberté des gangsters et la libre
négociation de leurs dégats entre eux et leurs "partenaires" (comme on
dit maintenant), les rackettés.