• Joyeux Noël !

    SILENCE, MEPRIS des ETRES, (et ...... ?)

    Il s’appelait Zouhir, il avait 26 ans, cinq frères et sœurs, une mère qui l’a élevé seule, il était en bonne santé, et il était détenu depuis deux ans au centre de détention de Neuvic, en Dordogne. Il est mort le 19 novembre dernier. Et depuis, plus rien. Ses proches dénoncent avec désespoir le silence d’une institution qui ne leur donne aucune explication. «Je lui ai parlé le mercredi à 17h30, raconte sa mère, il m’a dit que tout allait bien. Et le lendemain matin, à 9h, un détenu a appelé pour prévenir qu’il était décédé. La prison n’a même pas fait la démarche de nous informer. Quand j’y suis allée, je suis restée une heure devant la porte, puis on m’a expliqué que le corps avait déjà été transféré à Bordeaux pour une autopsie, c’était trop tard pour le voir».

    Elle apprendra simplement que son fils a été découvert au petit matin, à plat ventre part terre, baignant dans son vomi. La dépouille lui a été remise pour l’enterrement, puis plus de nouvelles. «Ils ont ramassé un corps, on me le donne, comme ça, et c’est tout. Personne ne me parle. Je n’ai même pas eu de condoléances». Aujourd’hui, la famille réclame des réponses. Son avocat (qu'il va falloir payer!), Michel Nunez demande au parquet l’ouverture d’une information pour recherche des causes de la mort. Ce qui lui permettrait d’avoir enfin accès au dossier. Et au rapport d’autopsie.

    L.E.

    Libération


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