• Coment ça se passe quand Bush se rend en visite officiele dans un pays ...

     Les déplacement du grand "arrogant" (c'est le terme qu'utilise Ahmadinedjad) du grand fasciste paranoïde de l'Empire, sont entourés de tout un comportement que la grande presse raconte rarement, et jamais jusque dans les détails.

    En juillet 2003 le Président des USA, Buŝ est venu en visite au Sénégal, voici l'impression que ça a laissé à un universitaire sénégalais:

    "Pour une poignée de dollars promise, j'ai vu la République se prostituer des jours durant dans les rues et les palais de la capitale, offrant impudemment ses charmes les plus secrets au maître yankee et à sa valetaille arrogante. J'ai vu un chef d'Etat réputé intraitable se faire dicter par l'hôte du jour les règles du protocole, les membres de son gouvernement ainsi que les représentants du peuple forcés de marcher à la queue leu leu comme des écoliers débutants pour accéder aux tribunes officielles, tandis que le ministre de l'Intérieur en personne devait bander les muscles pour ne pas se faire fouiller comme un vulgaire malfrat, en terre sénégalaise, par des agents de police étrangers emmurés derrière leurs lunettes noires, inscrivant par ce «geste héroïque» son nom sur toutes les lèvres. J'ai vu des hommes blancs en noir, dressés pour tuer, prendre d'assaut le palais présidentiel symbole de notre souveraineté, piétiner ses pelouses et ses toits, leurs armes meurtrières pointées sur des passants inoffensifs, six chefs d'Etat assignés à résidence dans un hôtel de seconde catégorie et des journalistes de la presse nationale publique et privée, pour une fois compagnons d'infortune, entassés comme du bétail dans un «enclos» (le terme insultant est du directeur du Centre culturel américain en personne), empêchés de faire simplement leur métier au profit de la meute des cow-boys chasseurs d'images à la solde des services de propagande de l'administration républicaine.
    J'ai vu, comme dans un horrible cauchemar, l'île mémoire de Gorée dont les rochers du côté de la porte sans retour renvoient certains soirs en écho les hurlements de ceux qu'on arrachait à leur terre et à leur chair renouer le temps d'une matinée avec les chaînées humiliantes d'antan, les enfants et les vieillards terrorisés parqués au soleil implacable de juillet, et des chiens farouches tenus en laisse par des garde-chiourmes hideux troubler le repos des ancêtres en souillant les autels sacrés. Que leurs aboiements hargneux ne rappellent-ils la chasse funeste aux nègres marrons rougissant de leur sang insoumis les cotonneraies de Virginie !"

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