•  scientifique US, qui (avec un courage rare, car c'est très, très dangereux ...) met les pieds dans le plat sur les dangers nucléaires:

    http://www.tehrantimes.com/index_View.asp?code=165352

    les textes d'elle en français sont rares, en voici un

    "La plus grande tragédie de l'histoire du monde"
    http://vadeker.club.fr/ipri/archive/leurent_moret_interview_uranium_appauvri.html


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  • Une session spéciale à "huis clos" de la Chambre des Représentants des Etats-Unis, aurait été tenue ces jours-ci, pour discuter des dispositions de surveillance de la sécurité à prendre. Son contenu ? ici:

    http://www.alterinfo.net/Intensification-de-la-privation-des-libertes-aux-usa_a17837.html


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  • La concurrence, l'entreprise.

     

    « La concurrence c'est naturel » Oui c'est naturel, de même que la Raison du plus Fort, du moins si l'on en croit la théorie darwinienne. (Mais dans le monde scientifique, biologiste, éthologiste, pour ne pas parler des philosophes, l'unanimité ne règne plus là-dessus, depuis déjà un siècle d'ailleurs, renseignez-vous) De même au cours des années vingt et trente, les mouvements fascistes critiquaient les partisans d'un « Droit international », et de frontières figées (pour eux c'est « la mort », qq chose de malsain et pas normal) et disaient : dans la nature les espèces inférieures disparaissent au profit des espèces supérieure, la « struggle for life », de même il est normal que les « races inférieures » disparaissent au profit des races supérieures, (et que les « peuples forts » fassent disparaître les « peuples décadents ») d'où le droit « sain » et « normal » que celles-ci les réduisent en esclavage, ou carrément les exterminent s'il n'y a pas de profit à en tirer ou pour des raisons « d'hygiène ». Finalement les autres pays ont pris cette conception du monde et ses conséquences en horreur et l'ont abattue.

    Pour l'économie c'est pareil. Il y a concurrence, et les plus forts finissent par manger les plus faibles, comme dans la pègre les petites frappes finissent par devoir se soumettre à des plus musclés, ou surtout à des plus malins, qui constituent de puissantes mafias à coups de meurtres et de rackets, et ces « familles » finissent par dominer des villes, des pays entiers, ou à se les partager « à l'amiable » avec d'autres caïds. Les grosses compagnies capitalistes font pareil (légalement, ou à coup de magouilles, abus de puissance, fraudes selon le cas, de toutes façons ils ne risquent pas grand chose, on ne met en prison que les petits voleurs issus du peuple, pas les PDG ni les cadres sup') et absorbent ou poussent à la faillite petit à petit tous les petits entrepreneurs (ceux qui croyaient dans l'idéologie de la « libres entreprise » !). Résultat : ils recréent des structures comme celles de la féodalités, des cartels mafieux, de l'esclavage, que par les siècles passés l'histoire avait eu tant de mal à faire disparaître. Ils deviennent autant, puis PLUS puissants que les Etats, et les vrais maîtres du monde, à cette différence près, que contrairement aux Etats ils ne sont pas des démocraties. Résultat : la démocratisation des structures politiques ne sert plus à rien ! et n'est plus qu'un leurre. Et maintenant, avec la croissance des moyens techniques ils vont recréer le totalitarisme.

    Alors ? que faire ?

    On peut essayer de redonner aux Etats, issus du contrat social et basés que les valeurs de la démocratie, le pouvoir de mettre des gardes-fous, de réguler ce libre jeux naturel (et aux conséquences perverses comme on le voit) et, vu les dérives inévitables et dangereuses à partir d'une certaine puissance on peut interdire aux entités économiques de dépasser une certaine taille, (et aussi garantir un équilibre des forces en assurant un pouvoir une liberté et une force de pression aux gens : donc aux syndicats de travailleurs, et soit aux associations de consommateurs, soit, c'est peut-être plus sûr (pensez aux pressions et autres « arrangements » entre « amis ») des organes de contrôle d'Etat transparents et avec des moyens suffisants).

    C'est ce qu'on appelle le « Capitalisme à visage humain ».

    Et c'est ce qu' a essayé de faire après 45 le Conseil National de la Résistance, et la plupart des Etats occidentaux des années 50 (et également avec un peu moins de « façade » démocratique les partis de tendance nationalisme laïc dans quelques pays arabes, et encore ailleurs). A terme ça a finit par « être soluble» et à se laisser démanteler, par perte des valeurs et de volonté politique (ou à cause d'interventions impérialistes extérieures...)

    Ou bien alors on décide d'attaquer le problème à la base, et de supprimer purement et simplement le système capitaliste, la propriété, et donc le pouvoir, des caïds qui ont « amassé le magot ». Bon. Il y en a qui ont essayé en URSS au début du siècle. Mais tout ça ça ne se fait pas tout seul par un coup de baguette magique! Et ce qui arrive, c'est que, ces bouleversements, c'est des fois fait - aussi ! – par de « petites frappes » cyniques et avides de pouvoir, (ou de gloire, par exemple lors des révolutions démocrates ça donne des fois des Napoléons !) voire carrément des gens qui sans la révolution seraient restés des chefs de bandes et des indicateurs de police (exemple Staline. Oui, on le sait maintenant malgré tous les gens qu'il a tués dans l'espoir de faire disparaître les preuves).

     

    Et là maintenant qu'est-ce qu'on fait ? Ben ! Quelque soit l'option qu'on juge préférable il faut qu'on se remette à réfléchir sérieusement. Et à agir ! ça urge ! Car pendant ce temps, comme j'ai dit « le Capitalisme n'est plus ce qu'il était » il est devenu tellement puissant et son emprise tellement perverse (et n'oublions pas : avec les progrès techniques – en plus de son art de la manipulation des esprits... - ils disposent du moyen d'asservir pour toujours l'humanité, les gens, sous un totalitarisme qui deviendra tel et si déshumanisant qu'auprès de lui le totalitarisme Soviétique apparaîtra comme une plaisanterie d'enfants de chœurs – vous ne me croyez pas ? c'est que vous n'êtes pas encore au courant de tout, cherchez un peu sur Internet vous m'en direz des nouvelles - ) c'est une question de survie, survie des valeurs, de la Civilisation, et de la vie sur terre. Ca craint !


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  • Kokopelli: biodiversité, la fin des illusions

    Les verdicts sont tombés, l'Association Kokopelli est lourdement condamnée :

           - 12.000 € pour le grainetier Baumaux

           - 23.000 € pour l'état et la fédération des industriels de la semence (FNPSPF).

    Il faut être réaliste : les semences que défend l'association Kokopelli, étant maintenues dans l'illégalité par une volonté politique, nous ne pouvions pas gagner ces procès.

    Malgré les directives européennes, les avis de l'ONU, du Sénat, de scientifiques, d'agronomes affirmant l'urgence de sauvegarder la biodiversité végétale alimentaire, l'état français refuse de libérer l'accès aux semences anciennes pour tout un chacun.

    C'est ce qui permet aujourd'hui aux magistrats d'infliger ces lourdes peines à l'association Kokopelli.

    Dans le cas du procès de la SAS Baumaux pour concurrence déloyale, M. Baumaux verra donc son bénéfice de 800.000 € augmenté de 10.000 € et recevra 2.000 € pour ses frais.

    L'état français recevra 17.500 € au motif que KOKOPELLI vend des semences illégales, 5.000 € seront consacrés aux frais et à l'information du bon peuple sur les pratiques dangereuses de l'association KOKOPELLI. Les semences qui ont nourri nos grands-parents et qui servent à nous nourrir aujourd'hui par le jeu des croisements, sont donc devenues illégales et dangereuses.

    Nous avons eu droit au grenelle de l'environnement : il faut sauver la biodiversité ! alors pourquoi condamner une association qui sauvegarde avec ses adhérents et ses sympathisants, plus de 2500 variétés en risque de disparition ? Pourquoi condamner ces semences dont la FAO reconnaît qu'elles sont une des solutions pour assurer la souveraineté alimentaire, face aux dérèglements climatiques et à l'augmentation de la population mondiale ? Pourquoi les mêmes variétés, selon qu'elles sont vendues par KOKOPELLI ou d'autres opérateurs entraînent condamnation ou mansuétude ? Pourquoi les grandes surfaces vendent des fruits et légumes issus des variétés interdites à KOKOPELLI, en toute impunité (en tout cas à notre connaissance).

    Les condamnations infligées à KOKOPELLI ne sont donc pas à chercher dans la nature des semences que protège l'association, mais dans ses actions.

    L'association propose aux jardiniers, aux paysans, d'être autonomes et responsables, face au vivant. Dans notre société du tout marchandise, c'est intolérable. Le plus grand grief (sous jacent) fait aux semences anciennes ou de pays, est d'être reproductibles et qui plus est adaptables à de très nombreuses conditions de cultures, sans le soutien de l'agro chimie. Voilà la faute de KOKOPELLI : conserver le levain des savoirs populaires, agronomiques et génétiques. A l'heure où l'on veut nous faire croire que le tout hybride, OGM, chimique, énergie fossile, sont les seules possibilités d'assurer notre alimentation, propager l'autonomie semencière par l'exemple est devenu répréhensible. Ce qu'il faut retenir de ces condamnations, c'est la volonté affichée d ‘éradiquer les alternatives techniques et semencières autonomes.

    Depuis 15 ans, KOKOPELLI protège la diversité de nos jardins, de nos champs, de nos assiettes, tout en essayant de faire évoluer le cadre juridique vers une reconnaissance de la valeur agronomique et culturelle des variétés reproductibles : L'ETAT FRANÇAIS NOUS A FAIT ECHOUER. Aujourd'hui, la disparition potentielle de KOKOPELLI ouvre un boulevard à l'uniformisation culturelle et productiviste agricole. La disparition de la « vraie » biodiversité basée sur la variabilité génétique d'une multitude de variétés locales ne sera jamais, et de très loin, compensée par la multiplicité de quelques variétés clonées.

    Il est intéressant de noter la similitude des actions et de la répression envers les faucheurs volontaires, les amis de l'ortie, les défenseurs de l'herboristerie et KOKOPELLI : chacun cherche à sa façon, à protéger  et promouvoir la vie et la continuité des savoirs. Pour notre gouvernement, tout cela est devenu répréhensible ! Face à ses contradictions, entre ses déclarations enflammées du Grenelle de l'Environnement et les condamnations qu'il obtient contre les défenseurs de la biodiversité, gageons que l'état français mettra un point d'honneur à prendre en réelle considération le devenir des générations futures.

    L'association KOKOPELLI a toujours proposé la résistance fertile  non violente et le dialogue, peut-être étions-nous trop en avance ? Mais maintenant, sauver la biodiversité est d'une extrême urgence. Si l'agriculture productiviste que protége le gouvernement se trompe, vous trompe, nous trompe, quelle stratégie de repli aurons-nous ? Si nos élus ont contribué à éradiquer notre patrimoine semencier alimentaire ?

    La solution est dans votre camp, mesdames et messieurs nos gouvernants. Une fois, vous avez pu revendiquer « responsables, mais pas coupables ». Devant la faim du peuple, cet argument ne tient pas.

    N'obscurcissez pas l'avenir, il l'est déjà suffisamment.

    Mais peut-être faut-il lancer un appel : aux semences, citoyens !


    Association Kokopelli

    http://www.kokopelli.asso.fr/index.html


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