• Après 45 on s'est mis à considérer Hitler comme un fou, une espèce d'extra-terrestre débarqué sur terre et sans aucun lien avec la psychologie et les idéologies occidentales contemporaines; ce qui si on pense bien est absurde et est un refus de penser, un manque de courage !

    Ah ! on a quand-même mis en garde les gens sur des dérives possibles, mais seulement au sujet du racisme (et encore ! pas tous les racismes : le racisme anti tzigane, bien que ceux-ci aient été victimes du même génocide que les juifs, ne s'est pas du tout - pas le moins du monde ! - senti "péteux" ni compléxé, et a continué tout aussi virulent qu'avant), mais comme le montre Zygmunt Bauman dans son très important livre "Modernité et holocauste", le principal facteur déterminant qui a rendu possibles les horreurs nazies, c'est l'esprit de la modernité, cette volonté impavide à vouloir maîtriser et refaire le réel, sans aucune barrière, et dans une déresponsabilitation administrative et technicienne.

    Relisez ce livre attentivement, tous les chapitres, c'est absolument fondamental. ET bien sûr il est absolument incontournable de lire les livres de Sven Lindqvist :
    "Maintenant tu es mort ou le siècle des bombes", et surtout "Exterminez toutes ces brutes", qui montre clairment que les pratiques nazies sont l'aboutissement direct des téories et des pratiques des pays occidentaux - TOUS les pays occidentaux ! - le long de l'époque coloniale, pendant le 1 siècle et demi qui a précédé Hitler.

    ET donc, comme ON N'A PAS EDUQUE ET MIS EN GARDE LES GENS CONTRE LA VRAIE SOURCE des horreurs nazies, la semence de la "bête immonde" n'est en rien extirpée, et la logique des pratiques nazies est toujours là, tout autant et plus que jamais, car la modernité, son cynisme et ses phantasme, règnent plus que jamais.

    Si vous en doutez lisez ceci (et ce n'est pas le seul domaine où ça repousse comme du chiendent et nous menace, peut-être de choses pires qu'en 40) :

    La logique des dirigeants des camps nazis est bien vivante :

    http://french.ruvr.ru/2013_07_26/Le-commerce-des-f-tus-avortes-l-oligarchie-maquillee-aux-cadavres-1269/


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  • je n'arrive pas à comprendre comment de braves gens arrivent à s'identifier au mouvement "antifas" qui s'en prend entre autres à françois asselineau et etienne chouard, deux monuments de la pensée démocratique française...

    la prétendu "extrême gauche" n'a pas peur de ses contradictions et fait le jeu du système en faisant l'amalgame "souveraineté nationale=IIIe Reich" et en dénonçant les "complotistes" qui font le boulot qui devrait être celui des journalistes.

    je tiens à remercier François Asslineau pour son travail illuminant et son courage d'activiste politique. vive l'upr et vive la france ! et les peuples libres du monde ! le peuple finira par se faire entrendre et, espérons le, renversera l'ordre social libéro-fascisant pour le remplacer par un système plus humain plus démocratique et enfin rééllement socialiste, et civilisé !

     

     

    ah ! eu fait, vous savez ce qu'on vient de démontrer, moi ça ne m'étonne pas le moins du monde, je l'ai toujours su, et je pense plein d'autres gens aussi Smile ,"Les "conspirationnistes" ont l'esprit plus sain que leurs détracteurs"

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/les-conspirationnistes-ont-l-esprit-plus-sain-que-leurs-detracteurs-19211.html


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  • En ce 1er juillet 2013, l'Union européenne vient de s'agrandir d'un nouvel État-membre : la Croatie, qui devient le 28e membre.

    On a peine à le croire et pourtant c'est exact : bien que l'Union européenne s'enfonce dans une crise multidimensionnelle (économique, sociale, monétaire, financière, industrielle, commerciale, diplomatique, militaire, morale, etc.), il se trouve donc encore des États qui désirent monter à bord de ce Titanic.
    Pourquoi ?

    Pour schématiser, cela tient à 4 raisons principales.

    LES 4 RAISONS DE LA CROATIE DE MONTER À BORD DU TITANIC

    -------------------------------------------------------------------------------

    • 1°) Parce que les commanditaires de la prétendue « construction européenne » - les États-Unis d'Amérique et leurs vassaux - en ont décidé ainsi.

     

    Je rappelle que cette « construction européenne » a été conçue dès la fin de la Deuxième guerre mondiale comme un processus autobloquant par nature, fondé sur une "Tour de Babélisation" du continent européen.

    Plus le nombre d'États-membres s'accroît au sein de la « construction européenne » et plus Washington peut être certain que le système va se bloquer, du fait de l'irréductibilité des divergences d'intérêts nationaux. (cf. ma conférence "Qui gouverne la France et l'Europe ?" : https://www.youtube.com/watch?v=bZZf703Ck3o&list=PLKVgrNogVYWK41wLTn8MUD_UO6n1V64RC

    L'entrée de la Croatie va permettre de rendre l'Union européenne encore plus ingérable. Et donc à Washington de mieux diriger l'ensemble.

    D'ores et déjà, le croate est devenu la 24e langue de l’Union européenne et a conduit la Commission européenne à lancer - en juin 2012 - un avis de concours pour 70 postes d’administrateurs, de traducteurs et d’interprètes croatophones.

    • 2°) Parce que les États-Unis d'Amérique et leurs vassaux manipulent les médias de façon à ce que l'alternance au pouvoir dans les États d'Europe ne se fasse qu'entre des partis européistes favorables à la  prétendue « construction européenne ».

    Le système "UMPS" français (qui n'est qu'un copié collé du système Parti Républicain / Parti Démocrate aux États-Unis ) s'applique aussi en Croatie, comme il s'applique dans tous les autres pays de l'Union européenne. Il suffit pour cela d'accorder plus de 75% du temps de télévision à ces deux partis pour que le nombre de suffrages qu'ils récoltent en découle mécaniquement.

    En Croatie, l'UMPS s'appelle HDZ- SPD.

    Jadranka Kosor Présidente de l'Union Démocratique Croate (HDZ - parti "de droite" style UMP) a été présidente du gouvernement croate du 6 juillet 2009 au 23 décembre 2011 et a conduit les négociations d'adhésion de la Croatie à l'Union européenne.

    Mais, lorsqu'elle a perdu les élections législatives, le 4 décembre 2011, au profit de la Coalition "Cocorico", alliance de centre-gauche, elle a été remplacée, dix-neuf jours plus tard, par Zoran Milanović, président du Parti social-démocrate de Croatie (SDP - parti "de gauche" style PS) et chef de file de ce "Cocorico".

    Lequel Milanović, ancien conseiller au sein de la mission croate auprès de l'Union européenne et de l'OTAN à Bruxelles, a aussitôt confirmé qu'il entendait mener à son terme la procédure d'admission de la Croatie à l'UE.

    Zoran Milanović succédant à Jadranka Kosor, ce fut en somme comme Rajoy succédant à Zapatero ou Hollande succédant à Sarkozy.

     

    Le Premier ministre croate Zoran Milanović

    • 3°) Parce que les dirigeants font miroiter à leurs peuples respectifs les avantages extraordinaires censés découler de l'entrée dans l'Union européenne. 

    Peu importe ce que les dirigeants pensent au fond d'eux-mêmes. Ils ne sont pas là pour faire la politique souhaitée par leurs peuples respectifs. Ils sont là pour appliquer une politique dictée par ceux qui détiennent les grands médias et qui les ont justement fait élire là où ils sont, à cette condition expresse.

     Ainsi, le gouvernement croate a-t-il promis, juré, aux Croates que l’adhésion à l'UE allait apporter un afflux considérable d'investissements étrangers, qui seraient créateurs de richesses et d'emplois. Qui pouvait le contredire efficacement puisque ce ne sont que des promesses et qu'elles sont ressassées en boucle par tous les grands médias du pays ?

    Il a également indiqué que des montants très importants d'aide dite « européenne » - qu'il a estimée à 11,7 milliards d’euros d’ici à 2020 - serait versé à la Croatie, notamment via les « fonds structurels ».

    Là encore, qui pouvait expliquer aux Croates qu'une telle somme, même si elle était en effet versée, ne serait rien par rapport au démantèlement de leur modèle économique et social qui se profile ?

    Gorgé de télévision, le peuple croate a donc fait comme tous les autres peuples d'Europe placés sous hypnose télévisuelle européiste.

    Il ne croit pas vraiment à toutes ces promesses. Mais il y croit un petit peu quand même.

    Et surtout, il a fini par ne plus imaginer qu'il puisse y avoir un avenir et une vie en dehors de l'UE. 

    • 4°) Parce que les peuples sont consultés pour la forme, dans le cadre de référendums où les grands médias privilégient de façon outrancière les partisans de l'adhésion.

     

    Le référendum d’adhésion de la Croatie à l’Union européenne, qui s’est tenu le 22 janvier 2012, a ainsi recueilli 66% de Oui.

     

    Mais la population a été tellement dégoûtée par la façon dont s'est déroulée cette campagne - avec un flot de propagande européiste et les pires menaces en cas de vote négatif - que 56% des électeurs inscrits ont refusé d'aller voter.

    De telle sorte que le « oui » à l'entrée de la Croatie à l'UE n’a représenté que... 29% des inscrits. Ce fut donc un « oui » bien chichement mesuré !

    C'est bien la preuve que le peuple croate n'a manifesté aucun enthousiasme réel pour cette adhésion, qui lui a été présentée comme une obligation et une fatalité, comme s'il n'y avait aucune alternative possible.

    Ce manque d'enthousiasme, pour ne pas dire ce sourd refus, a été confirmé le dimanche 14 avril 2013, lorsqu'un un taux d’abstention record, supérieur à 79 %, est venu ridiculiser le sens même des premières élections des députés européens en Croatie. (cf. http://www.upr.fr/presse/communiques-de-presse/la-spectaculaire-abstention-aux-premieres-elections-europeennes-en-croatie-est-un-nouveau-signe-de-necrose-de-leuropeisme.)

    Du reste, l'avis de concours pour les 70 postes d’administrateurs, de traducteurs et d’interprètes croatophones que j'évoquais plus haut semble avoir les pires difficultés à attirer les candidats. Il semble que les jeunes Croates n'aient aucune envie d'aller travailler à Bruxelles dans les institutions européennes. (cf.http://balkans.courriers.info/article20416.html )

    CONCLUSION : BIENVENUE SUR LE TITANIC !

    -----------------------------------------------------

    Toute personne qui se documente un tant soit peu sait d'ores et déjà, ce qui attend, hélas !, le peuple croate maintenant qu'il vient d'entrer dans la prison des peuples de notre temps.

    Maintenant, les promesses mirobolantes sont renvoyées au magasin des farces et attrapes et l'on passe aux choses sérieuses.

    Les électeurs croates viennent d'être prévenus que l'économie croate avait « un problème de compétitivité » ( http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/06/30/le-probleme-de-la-croatie-c-est-celui-de-sa-competitivite_3438679_3214.html ). (Notons au passage que ce « un problème de compétitivité » a l'air de préoccuper bien plus l'oligarchie euro-atlantiste que les problèmes de corruption ou de réseaux criminels qui sévissent en Croatie comme un peu partout ailleurs dans les Balkans, et notamment au Monténégro.)

     

    Dans la foulée, les dirigeants de l'Union européenne ont indiqué que la place des entreprises publiques dans l'économie croate (près de 40 % du PIB) étaient bien trop élevée. Pardi ! Sealed

     

    Alors que la Croatie vivait paisiblement avec son économie mixte, les Croates sont donc désormais sommés de comprendre et d'admettre que leurs entreprises publiques sont subventionnées et endettées, qu'elles sont mal armées pour affronter la concurrence internationale, et que les mesures de restructuration, imposées par Bruxelles pendant les négociations d’adhésion, vont devoir s’accélérer.

     

    Du coup, ce sont environ 10 000 suppressions de postes qui devraient frapper les entreprises publiques croates d’ici à 2015, soit un tiers des salariés du secteur. Et l’État croate, présent dans le capital de 70 grandes entreprises, va devoir procéder à des privatisations nombreuses. (et allez !! encore des privatisations ! comme par hasaard ...)

    La première cible sera la compagnie aérienne nationale Croatia Airlines, qui lutte pour sa survie avec des pertes de 64 millions d’euros en 2012 et une dette totale de 132 millions d’euros. Selon le plan de restructuration, 1 poste sur 5 va être supprimé dans cette entreprise qui emploie actuellement 1 100 personnes. La situation est présentée de la même façon dans d’autres compagnies publiques gérant les chemins de fer, les autoroutes et la poste. 

    Un plan de restructuration touche actuellement les chantiers navals, un secteur qui emploie près de 10 000 personnes et subsistait également grâce aux aides du gouvernement. DIV, le consortium familial qui a racheté à l’État, en mars dernier, le chantier naval de Split vient de licencier plus de 3 000 salariés.

    [http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Des-entreprises-publiques-a-la-traine-en-Croatie-2013-06-28-979779]

    Tout cela ne va pas améliorer la situation de l'économie, qui est en récession catastrophique depuis 2009. Du fait des mesures d'austérité dictées par la Commission européenne dans le cadre dit de la "mise à niveau" pour les "nouveaux entrants", cela fait 4 ans que la consommation baisse, conséquence de la hausse du chômage (21 % de la population), de la chute des revenus des ménages et du recul des exportations.

    Comme nous le savons, ce n'est pas maintenant que la Croatie est membre de l'UE que les choses vont s'améliorer. D'ailleurs, les "fonds structurels" attendus par le gouvernement de Zagreb pour relancer une économie moribonde ont toute probabilité d'être très inférieurs aux attentes : le budget de l'UE vient d'être fixé en diminution pour les années qui viennent, l'Allemagne et le Royaume-Uni, notamment, en ayant assez de payer des sommes de plus en plus élevées pour les autres.

    En bref, la Croatie vient de basculer dans la destruction européenne.

    Le seul élément positif de cette triste nouvelle, c'est que les terribles désillusions que va connaître le peuple croate - dans les mois et les semestres qui viennent - vont peut-être contribuer à hâter la nécrose et l'effondrement de cette prison des peuples qu'est la prétendue « construction européenne ». Il faut l'espérer.

     

    François ASSELINEAU

    1er juillet 2013


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