• Cengiz Akyüz, 41 ans, l'une des personnes tués par les soldats israëliens sur le Navi Marmara:

     


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  • 25 mai 2010

    Il vient d’autoriser en catimini le port du tazer aux policiers municipaux, à la suite de l’assassinat de cette jeune femme de 26 ans. On pourrait le comprendre si le recrutement n’était pas ce qu’il est, parfois, chez des gens qui ont longuement hésité entre flic et voyou. Quand ils n’ont pas commencé par voyou.
    J’en veux pour preuve mon propre témoignage, dans un incident que j’ai vécu il y a quelques mois, et que j’ai déja publié quelque part: mais de toute façon, on ne lutte pas contre une kalachnikov avec un tazer: gageons que et engin du diable servira souvent contre les honnêtes gens, remplaçant à grands frais le dialogue de base.
    Témoignage
    Il y a trois mois environ, on me téléphone au sujet d’une de mes patientes ; Pauvre fille, 48 ans, issue de la Dass et de multiples familles d’accueil, pas de casier, mais pas gâtée par la vie. Crise de nerfs un peu violente après abus d’alcool. Ses amis sont inquiets.
    Zut, elle n’est pas chez elle, mais à 20 bornes. J’y vais quand même.
    Quand j’arrive, les pompiers, appelés par des voisins, l’ont emmenée à l’Hôpital, sans trop de difficultés.
    Au point ou j’en suis, 15 bornes de plus, je vais la voir.
    Quand j’arrive, je trouve 15 blouses blanches autour d’un petit box fermé par une porte coulissante en verre. Comme au cirque. Dedans, ma patiente, excitée comme une puce, qui brandit une seringue montée pleine de sang, et menace tout ce qui bouge dehors en hurlant.
    On m’explique que l’arrivée s’est bien passée, mais qu’elle s’est énervée quand on a voulu la piquer pour prise de sang ou injection de calmant.
    Elle a alors shooté dans une poubelle pleine de seringues, et s’est saisi de l’une d’elle. Que faisaient là ces seringues est un problème dont je n’ai pas le temps de discuter. Sans doute effrayé par les conséquences de cette négligence, le patron du service a déjà appelé les flics.
    J’explique que je connais bien cette petite femme de 38 kilos tout habillée, et que jamais elle ne me ferait de mal, que je peux, que je veux l’approcher. Aidé par ses costauds d’infirmiers, le patron m’interdit l’entrée.
    J’insiste, disant que j’en prends la responsabilité, que c’est ma patiente, que je vais entrer et la calmer en deux minutes.
    Rien à faire, et dans le même temps deux flics arrivent. Un gros malabar, et un petit sec à l’air de fouine, le Tazer en avant. J’essaye de l’arrêter, il a du vice dans les yeux, un désir formidable de se servir de son jouet. Il est venu pour ça, il veut le faire, il va le faire. On sent qu’il y a des mois qu’il attend ça.
    J’essaye de m’interposer, je crie à ma patiente de poser sa seringue, déjà on m’embarque à bras le corps, le gros flic et le patron. La porte s’ouvre, un cri affreux, je ne peux pas voir ça. Personne ne peut savoir à quoi ressemble ce cri. Une bête blessée, peut-être.
    On l’attrape à quatre, on l’embarque, on la lie comme une bête. Le gros malabar se tient les couilles, et ça me réjouit. Elle ne l’a pas loupé.
    On la lie dans un lit, elle se débat. Valium. Mais la bête blessée bouge encore. J’arrive à mettre la foule, qui a suivi, dehors ; je lui parle doucement, je lui mouille la tête avec une serviette humide. Elle se calme.
    Humiliée, blessée (les dards du tazer, l’un dans un téton, l’autre dans le nombril, la torturent, et les enlever est un vrai acte chirurgical). Les séquelles seront longtemps douloureuses.
    Voilà ce qu’est la police de proximité. Les gardes à vue sont passées de 331.000 en 2001 à 560.000 en cinq ans sous Sarkozy. Pour dix fois moins de mise endétention. Les policiers, sous couvert d’assermentation, pratiquent l’arbitraire le plus total. On peut vous mettre en garde à vue sous n’importe quel prétexte (ticket RATP non poinçonné par une machine en panne, rouler 10 m à vélo sur un trottoir. On a donné la toute puissance à de véritables voyous, recrutés parmi la pègre des banlieues, et qui régalent leurs instincts sadiques, vous en avez de multiples exemples dans la presse. A la sortie, le juge vous obligera à faire des excuses, même si, à regret, il vous relaxe. Vous serez accusé de rébellion, violences a autorité, même si c’est vous qui les avez subies (plaquage au mur ou au sol, clé au bras, tutoiement et insultes). Le juge vous dira clairement qu’il est a priori derrière le flic. Les voyous sont maintenant assermentés ? Et la populace, terrorisée à dessein par une propagande éhontée au 20 heures, suit le mouvement, et en redemande : alors, quoi faire ?
    Je dis assez, assez, ASSEZ.
    Plus jamais d’état policier. Sarkozy , DEHORS ;
    REVEILLEZ-VOUS !!!!! IL EST PRESQUE TROP TARD !!!!!

    – Doctorix le Gaulois – un médecin découvre la France actuelle



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  • mardi 16 mars 2010 - 07h:21

    Rannie Amiri

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    L’opposant israélien qui a fait 18 ans de prison dans les geôles israéliennes pour avoir dénoncé l’activité nucléaire clandestine de son pays, refuse d’être Nobelizable, en expliquant qu’il n’est pas question qu’on lui décerne un prix accordé au criminel de guerre Shimon Peres.

    (JPG)

    "Pas question, vient de déclarer Vanunu, d’être mis sur le même plan qu’un homme qui a joué un rôle ignoble dans l’introduction d’armes nucléaires au Moyen-Orient, dans le massacre de Qana et dans les crimes de guerre perpétrés à Gaza, comme de la brutale occupation israélienne de Jérusalem-Est et de la Cisjordanie."

    « Vanunu nous a écrit cette année et l’an passé des lettres dans lesquelles il indiquait explicitement qu’il ne voulait pas être candidat au Prix Nobel de la Paix. La raison qu’il a donnée était que Shimon Peres avait reçu ce prix, qu’il attribuait à Peres la paternité de la bombe atomique israélienne, et qu’il ne souhaitait être associé à Peres en aucune manière » , rapporte Geir Lundestad, Directeur de l’Institut Nobel de Norvège et Secrétaire du Comité Nobel, 24 février 2010.

    Rannie AMIRI*, souligne dans Counterpunch :

    Pour la première fois dans l’histoire du Comité Nobel de Norvège, a été présentée - par l’impétrant lui-même - une requête préalable de retrait de candidature. Il a été révélé la semaine dernière que, dans une lettre au Comité, Mordechai Vanunu avait demandé que sa candidature fût retirée. Le fait est suffisamment inhabituel en soi pour que Geir Lundestad reconnaisse le fait même qu’une candidature avait été reçue, et qui plus est, pour qu’il révèle la requête de Vanunu.

    Mais pour Vanunu - un homme à qui le Nobel de la Paix devrait avoir été décerné voilà longtemps - la démarché était en pleine cohérence avec la dignité, l’intégrité et le caractère sans compromission de quelqu’un à qui le monde est grandement redevable.

    Mordechai Vanunu a travaillé comme technicien sur le site nucléaire de Dimona ; dans le désert du Néguev, de 1976 à 1985. Dans une interview de 1986 au Sunday Times, il a révélé courageusement, pour la première fois, l’activité nucléaire clandestine de son pays. Une semaine avant la publication de l’interview, une ruse d’un agent du Mossad l’a amené de Londres à Rome, où il a été appréhendé et expédié vers Israël. Sous des procédures secrètes, Vanunu a été jugé pour trahison, prestement déclaré coupable et condamné à 18 ans d’emprisonnement. Il en a passé plus de onze en isolement.

    Vanunu a été relâché de la prison Shikma d’Ashkelon en avril 2004, non contrit et non repentant. « Je suis fier et heureux d’avoir fait ce que j’ai fait », a-t-il déclaré. Quant à avoir enduré presque deux décennies d’incarcération ? « J’ai dit au Shabak [Shin Bet], au Mossad : ̎ Vous n’êtes pas parvenus à me briser, vous n’avez pas réussi à me rendre fou ̎ .

    Les conditions de son élargissement lui interdisent de parler à des journalistes, des partisans ou des non-Israéliens de quelque sorte que ce soit. Ses déplacements sont limités à l’intérieur même du pays, avec interdiction complète d’en sortir.

    En 2007, Vanunu fut pris en violation de ses engagements, en partie pour avoir tenté de voyager de Jérusalem à Bethléem, ce qui l’a ramené en prison pour trois mois de plus.

    Le fait de sa conversion au christianisme et de son soutien aux droits des Palestiniens n’ont fait qu’aggraver le mépris dont l’accablent ses concitoyens, qui lui accolent le qualificatif de traître et délateur, alors qu’il a été comme une sirène qui a alerté le monde sur les bombes nucléaires clandestines d’Israël et sur l’introduction au Moyen-Orient d’armes de destruction massive.

    Vanunu tient à rappeler que Shimon Peres (celui qui est invité par le maire de Paris à inaugurer "l’Esplanade bel Gourion" le 13 avril prochain, NDLR) censé inaugurer la : l’architecte du programme d’armes nucléaires d’Israël. En 1953, le premier ministre israélien David ben Gourion nomme le jeune Shimon Peres directeur général du ministère de la défense. C’est dans ces fonctions que Peres a contribué à établir en 1956 le Protocole de Sèvres (dans le contexte de l’attaque franco-britannico-israélienne contre Suez). Ces rencontres l’ont conduit à obtenir l’aide de la France dans la construction du centre de recherches nucléaires du Neguev. L’implication décisive de Peres dans le développement des capacités nucléaires d’Israël est exposée en détail dans Shimon Peres - The Biography de l’historien Michael Ben-Zohar. Le livre divulgue de nouvelles informations sur la manière dont Peres a servi d’architecte occulte de la puissance militaire israélienne, en acquérant secrètement des armes et en achetant à la France un réacteur atomique.

    C’est cette prétendue « colombe » qui, en tant que ministre des affaires étrangères, avait été en 1994 le lauréat du Nobel de la Paix, en même temps que le premier ministre Yitzhak Rabin et que Yasser Arafat, président de l’autorité nationale palestinienne.

    Shimon Peres fut aussi l’apologiste d’un massacre. Ce fut au cours de la campagne israélienne « Raisins de la colère » au Liban qu’a eu lieu en avril 1996 le massacre de Qana. Sur une base des Nations Unies proche du village de Qana, 800 civils libanais avaient trouvé refuge contre les combats. Avec le mépris le plus radical à la fois envers l’ONU et envers les civils qu’elle abritait, les Israéliens ont bombardé la base, tuant 106 innocents et en blessant plus d’une centaine.

    Israël a d’abord prétendu avoir ciblé les positions du Hezbollah et non la base de l’ONU (dont il connaissait pourtant les coordonnées exactes). Il a ensuite déclaré que le site avait été frappé par inadvertance, par cause de « ciblage incorrect imputable à des données erronées » et d’utilisation de cartes périmées (les explications indéfiniment re-fabriquées qu’offrent les Israéliens sur une frappe délibérée d’un local des Nations Unies, et qui allaient se répèter en 2008-2009 pendant la guerre de Gaza).

    C’est Peres, premier ministre d’alors, qui a finalement justifié l’attaque, en en faisant porter le blâme sur le Hezbollah par le prétexte usé, discrédité et rabâché du « bouclier humain » (un autre subterfuge exploité de nouveau par l’armée israélienne pour rationaliser le massacre de civils lors de la guerre de Gaza).

    Une enquête subséquente des Nations Unies a conclu qu’il était invraisemblable que le bombardement du site de Qana ait été dû à de lourdes erreurs techniques ou procédurales. Une enquête conduite par Amnisty International a conclu que l’attaque était « intentionnelle et condamnable ». Le rapport établi par Human Rights Watch indiquait de même : « Nous avons déclaré qu’il s’agissait là d’un massacre intentionnel, perpétré au moyen de missiles et d’explosifs de haute efficacité ».

    "Le Comité Nobel ne devrait pas seulement continuer à considérer Vanunu comme éligible, mais lui attribuer le prix, ne serait-ce que pour se réhabiliter lui-même, en tant que corps capable de reconnaître les actes, non les espérances. Les projecteurs de la honte seraient alors braqués sur Israël empêchant Vanunu de se rendre en Norvège comme lauréat - même si, probablement, il persisterait à décliner ce prix. S’il était permis à Vanunu de tenir une conférence de presse, l’occasion lui serait donnée de révéler au monde le rôle ignoble de Peres dans l’introduction d’armes nucléaires au Moyen-Orient, de rappeler le massacre de Qana commis sous son autorité, de parler des crimes de guerre perpétrés à Gaza et de la brutale occupation israélienne de Jérusalem-Est et de la Cisjordanie. Il est temps que, de nouveau, résonne la sirène. "

    *Rannie Amiri est un commentateur indépendant au Moyen-Orient. Il peut être contacté à l’adresse suivante : rbamiri@yahoo.com

    13 mars 2010 - Cet article peut être consulté ici :
    http://counterpunch.org/amiri030520...

    Traduit de l’anglais par Anne-Marie Perrin pour CAPJPO-EuroPalestine

    Info-Palestine


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    Spot the similarity: Top – A TSA agent inspects a naked image of a woman. Bottom – A Nazi officer inspects the private parts of a woman while forcing her husband and children to watch.

    maintenant suivez cette longue évolution,
    on ne se méfie pas au début hein ! mais à l'arrivée il est est trop tard

     


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