• le taux de chômage dans les pays sous EURO est très supérieur à celui dans les pays hors de l'EURO conclusion ?

    L’UPR DEMANDE QU’EUROSTAT PUBLIE LES STATISTIQUES SUR L’ÉVOLUTION DU CHÔMAGE DANS LES 10 ÉTATS AYANT CONSERVÉ LEUR MONNAIE NATIONALE.

    L’institut européen Eurostat vient de publier les dernières données statistiques du chômage dans la zone euro. En hausse pour le 23e mois consécutif, le taux de chômage officiel y atteint un nouveau record de 12,1% en mars 2013.

    Cependant, et comme à l'accoutumée, l’institut Eurostat présente ces statistiques du chômage d’une façon sciemment trompeuse : il distingue la moyenne du chômage dans les 17 États de la zone euro d'une part (ZE17), et celle dans l'UE à 27 d'autre part (UE27), mais il se refuse à publier les statistiques du chômage dans les 10 États de l'UE qui ne sont pas dans l'euro.

    Cette supercherie de présentation empêche ainsi les responsables politiques nationaux, les journalistes et le grand public de disposer de la seule comparaison qui leur serait vraiment utile pour se faire un jugement objectif : comment l’évolution du chômage dans les 17 États de l’UE ayant adopté l’euro se compare-t-elle à l’évolution du chômage dans les 10 États de l’UE qui ont conservé leur monnaie nationale ?

    La seule comparaison entre la ZE17 et l’UE27, retenue vicieusement par Eurostat, donne à penser au lecteur pressé que c’est l’ensemble des États européens qui seraient victimes d’une hausse du chômage. Or, c’est le contraire de la vérité : la moyenne du chômage dans les 10 États de l’UE qui ont conservé leur monnaie nationale reste stable ou diminue tandis que celle dans les 17 États de la zone euro explose !

    Cette comparaison capitale est cachée par Eurostat car elle constitue la preuve irréfutable de la folie collective qui s’est emparée des dirigeants euro-atlantistes. Avec un mépris d’acier pour les souffrances des peuples, ces dirigeants préfèrent plonger un continent entier dans le chaos économique et social plutôt que de reconnaître humblement que l’euro est une erreur fondamentale et d’en tirer les conséquences en démantelant sereinement la monnaie commune européenne.

    L’UPR demande donc solennellement au gouvernement français d’exiger de l’institut Eurostat, financé en partie par l’argent des contribuables français, de publier dorénavant toutes les statistiques du chômage, en y ajoutant le taux de chômage moyen dans les 10 États de l’UE qui ont conservé leur monnaie nationale.

    Persister à refuser de rendre publiques ces données essentielles pour se faire une opinion reviendrait à cautionner un mensonge d’État et une manipulation de l’opinion publique dignes des pires dictatures totalitaires.

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    à défaut on n'a donc que ce graphique, déjà très parlant ! en gras l'évolution dans les 27 pays, en mince l'évolution dans les pays zone Euro, depuis 2003 (remarquez, l'Euro a été introduit en 2002, et remarquez comme le décrochage a commencé dès 2003, et n'a cessé de se creuser au fil des ans.) le taux de chômage est plus élevé dans l'ensemble des pays zone Euro que dans l'ensemble de l'UE Euro + non-Euro (donc pour les 10 pays non-euro  seuls on rêve de ce que doit être le graphique !)

     https://www.facebook.com/notes/françois-asselineau-union-populaire-républicaine/-nouveau-record-historique-de-chômage-en-zone-euro-121-en-mars-2013/10151369932047038https://www.facebook.com/notes/françois-asselineau-union-populaire-républicaine/-nouveau-record-historique-de-chômage-en-zone-euro-121-en-mars-2013/10151369932047038

     

    Pour comprendre la supercherie, il suffit par exemple de décrypter ce qui se cache derrière la formulation du dernier communiqué d'Eurostat de ce 30 avril 2013 : « En mars 2013, 5,690 millions de jeunes de moins de 25 ans étaient au chômage dans l'UE27, dont 3,599 millions dans la zone euro. Par rapport à mars 2012, le nombre de jeunes chômeurs a augmenté de 177 000 dans l'UE27 et de 184 000 dans la zone euro.»

    Si l'on y réfléchit un instant, cette présentation artificieuse signifie que le nombre de jeunes chômeurs a augmenté de 184 000 dans la zone euro et qu'il a... baissé de 7 000 dans les 10 États de l'UE hors zone euro.

    De la même façon, si le taux de chômage est passé, au cours des 12 derniers mois, de 11,0% à 12,1% dans la zone euro mais seulement de 10,3% à 10,9% dans l'ensemble de l'UE, cela signifie d'une part que la moyenne des taux de chômage est sensiblement inférieure dans les 10 États de l'UE hors zone euro par rapport à ce qu'elle est dans les 17 États de l'UE qui sont entrés dans l'euro

    d'autre part, et nécessairement, que le taux de chômage a baissé dans les 10 États de l'UE hors zone euro. LaughingSealed

     

    On pourrait comparer la situation des pays de l'UE avec celle des pays limitrophes hors UE, cela donnerait quelques infos intéressantes, à savoir :

    Chômage zone UE : 10.9%

    Suisse : 3.4% (01/2013)

    Norvège : 3.0 % (07/2012)

    Islande : 5.1% (02/2013)

    Turquie : 8.0% (7/2012)

    Russie : 6% (2012)

    Ukraine : 8.5% (2012)

    Undecided


  • Commentaires

    1
    Mardi 30 Avril 2013 à 23:16
    c'est très pointu
    bonsoir...c'est très pointu comme doc, ça s'adresse à des économistes...Je n'y connais pas grand chose. Je sais juste que c'est la merde, qu'on est gouverné par des gens qui aiment le pouvoir et l'argent, qui font des promesses qu'ils ne tiennent jamais, que la politique, c'est de la merde. En plus, je pense que les français sont des cons (j'ai vu le dernier sondage faisant état du pire scénario : sarko et lepen)...les français sont des cons, des vrais cons qui n'ont pas de mémoire. Ils sont bêtes, racistes et moutons...à part tout ça, la vie est belle et je vais bien..Merci d'être passé, à un de ces jours peut-être
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