• 1ère connerie : politiques et journaliste veulent nous faire honte et nous faire croire que c'est incontournable vu que dans les autres pays d'Europe c'est pareil voire pire (et quand bien meme ce serait vrai ? cela voudrait dire qu'il s'agit d'un plen de régression concertée au profit du grand capital, on sait bien qu'ils ont noyauté et soumis les gouvernements partout en Europe, l'UE quant à elle étant un appareil coercitif pour mieux forcer les gouvernements nationaux à obéir à leur plan de razzia sur la richesse des peuples; il faut dnc une résistance européenne, et pour ça il faut bien qu'un peuple montre l'exemple pour commercer la résistance) , or NON ! la façon qu'ils ont de présenter les chiffres est trompeuse, en effet

    bien que l'âge du droit au départ à la retraite soit plus bas en France qu'en Allemagne (63 ans et 67 ans à taux plein) et au Royaume-Uni (65 ans avec un relèvement programmé à 66 ans en 2020 et 68 ans en 2046), la durée de cotisation requise est bien plus élevée en France (41,5 ans) qu'en Allemagne (35 ans) et au Royaume Uni (30 ans). Au Royaume Uni, le recul de l'âge légal a eu pour contrepartie l'abaissement des durées de cotisations (passées de 44 ans à 30 ans). Dans d'autres pays d'Europe, l'âge légal de départ à la retraite sera moins élevé qu'en France : 61 ans en Italie (36 ans de cotisations) et 61 ans en Suède.

     

    2ème connerie :

    On nous fait peur avec la pespective d'un horrible déficit, or :

    "Le déficit des régimes de retraites pour 2010 s’élève à 10 milliards d’Euro, soit le coût d’une grosse niche fiscale.Clin d'oeil Le chiffre de 30 milliards qui circule est relativement manipulatoire dans la mesure où il intègre le déficit des fonctionnaires déjà comptabilisé dans le déficit de l’Etat.

    A l’horizon 2020 ce déficit s’élèvera selon le COR à 45 Milliards d’Euro, ce qui ne représentera guère que 2 points de PIB. Ce déficit n’est pas détachable de celui des autres comptes sociaux en particulier celui de la maladie, ou simplement du budget de l’Etat. En 2010 le déficit budgétaire de l’Etat s’élève à 150 Milliards d’Euro soit 7.7% du PIB auquel il faut ajouter les 17 milliards de déficit des autres branches de la sécu. Si on ajoute le déficit des administrations locales (5.6 Mds en 2009) le déficit de la branche retraite ne représente qu’un peu plus de 5 % des déficits publics.

    Néanmoins, le gouvernement prétend plus sereinement du monde ramener le déficit budgétaire à 2% en 2014, soit un ajustement de 110 milliards à réaliser en quatre ans, sans changement majeur, sans révolution, sans douleur particulières, juste avec quelques mesures d’ajustements techniques, quelques économies ici et quelques prélèvements supplémentaires par là. Les objectifs financiers de la réforme apparaissent donc ridicules en comparaison de l’objectif de désendettement express de l’Etat. 4 Milliards par an contre 27 !

    De deux choses l’une : Soit le gouvernement se fout de la gueule du monde avec ses objectifs de réduction du déficit budgétaire, soit le recul des droits sociaux impliqués par la réforme des retraites est totalement disproportionné au regard de l’objectif financier.

     Source : ce billet dont vous pouvez lire l'intégralité sur son site.


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  • http://www.google.com/search?q=arnaud+Kubbinga&hl=fr&prmd=io&ei=GQfTTKLmMc334gaBw5ivDg&start=10&sa=N

    autopsie le ç avril 2010 et toujours pas depublication du résultat

    bizarre ! y-a-t-il quelque chose à cacher ?
    si la cause de sa mort était claire on aurait déjà publié les résultats, non ?

    Pourquoi etouffe-t-on le dossier ?


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    La garde à vue traumatisante de six lycéens de Fontainebleau
    16 Octobre 2010 Par drapher

    «Les jeunes gens de 15 à 16 ans ont été placés en garde à vue dans des conditions indécentes, menacés et humiliés par la police, leurs familles ne veulent pas laisser passer cette injustice et les pratiques dégradantes que leurs enfants ont subies»

     

    Les six jeunes gens ont été arrêtés entre 13h15 et 14h15, à l'issue d'une manifestation, jeudi, dans le centre ville de Fontainebleau par les forces de l'ordre. L'arrestation était musclée, l'un des jeunes se serait vu appliquer un sac de toile sur la tête, les bras tirés en arrière et frappé à plusieurs reprises. Pour les autres, la même méthode mais avec les capuches de leur jogging. Menottés, placés en garde à vue et accusés au final de rébellion (! sic ) à agent de la force publique, les lycéens ont vécu de l'intérieur les méthodes policières largement dénoncées depuis que le nombre de gardes à vue a explosé sous la politique du chiffre instiguée par le chef de l'état.

    Cette manifestation n'avait pas vu de casseurs ou d'affrontements violents, pas d'agressions de policiers, de blessés, aucun flagrant délit au moment des faits.


    Les adolescents étaient pour quatre d'entre eux (sur 6) inconnus des services de police : des élèves de seconde qui participaient à leur première manifestation. Le procès-verbal montré à des parents, truffé de fautes d'orthographes, indiquaient que les jeunes étaient «recherchés». Les descriptions des lycéens ne correspondaient pas à la réalité, les jeunes ne savaient même pas qu'ils étaient «recherchés» lorsqu'ils ont été interpellés, chacun en train de déjeuner tranquillement en ville dans des lieux différents ou chez eux. Leur garde à vue a été une épreuve qu'ils n'oublieront pas de sitôt, et à l'écoute de leurs témoignages ainsi que ceux de leurs parents, on peut se poser la question de savoir si la motivation principale de la police de Fontainebleau n'était pas d'humilier, impressionner, apeurer. La marque indélébile que ces policiers ont laissée à ces adolescents n'est pas prête de s'effacer : déshabillés (en caleçon), à 3 dans une cellule de 4 mètres carrés couverte de vomi, d'excréments, d'urine, l'un d'entre eux d'origine Africaine frappé à plusieurs reprises, dans une voiture de Police et dans sa cellule. Les parents témoignent des ricanements des policiers, de leurs menaces à peine déguisés sur l'issue judiciaire (voir interview de la mère d'un des jeunes).

    Défèrement chez le juge

    Les lycéens ont été amenés en fourgon le lendemain matin au Palais de Justice de Melun. Moqueries des policiers avant d'arriver qui leur parlent de «fleury-merogis». La juge n'avait pas de temps pour ces affaires «en plus», les jeunes gens ont donc attendu dans une cellule de dépôt au sous-sol, leurs parents dans le tribunal. En fin d'après-midi : mise en examen pour rébellion, un procès aura lieu à une date indéterminé. Le problème soulevé par les parents reste entier, au delà de ces méthodes et des conditions de détention inacceptables, de l'attitude impardonnable de la Police qu'ils veulent dénoncer. Pourquoi les arrêter une heure après les événements, pourquoi ces méthodes ? Les descriptions de la Police ne correspondent pas mais des vidéos montrent d'autres adolescents portant des vêtements correspondant au signalement précis d'un procès-verbal. Les jeunes auraient-ils été choisis en dépit, parce que les officiers de Police ne trouvaient pas ceux qui étaient décrits dans l'avis de recherche ? La dignité des personnes n'a pas été respectée dans cette affaire et l'on semble oublier que des adolescents de 15 ou 16 ans, plus fragiles par définition que des adultes peuvent voir leur équilibre psychologique, leur avenir perturbé par ce type de mise en détention et de manquements à la dignité humaine.


    Interview de la mère d'un des 6 adolescents passé en comparution immédiate le lendemain de sa garde à vue.

     

      6 lycéens entre 15 et 16 ans se sont vus arrêter à Fontainebleau, une heure après la dispersion de la manifestation. Menottés, placés en garde à vue, puis déférés devant un juge le lendemain matin, la mère de l'un d'eux accepte de répondre à mes questions : le sentiment d'injustice, les pratiques policières scandaleuses, le traumatisme subi sont trop importants pour que le silence soit de mise pour cette formatrice qui ne comprend pas que la Police puisse avoir des comportements aussi inhumains, plus particulièrement avec des adolescents, fragiles psychologiquement par définition.


    Pascal Hérard : Comment avez-vous appris la garde à vue de votre fils ?


    M.L : «Le commissariat m'a appelé à 14h25, 25 minutes après l'arrestation, un coup de fil très succinct. L'inspecteur m'a juste dit «violence au cours de la manifestation». Lorsque j'ai demandé ce qu'on pouvait faire, sa réponse a été très évasive, il a pris les coordonnées du père, que j'ai données. On ne pouvait pas avoir beaucoup d'informations. Quand j'ai demandé combien de temps il allait rester, il m'a dit 24h reconductibles. Je lui ai dit «il a quand même que 15 ans», c'est là où il m'a dit qu'à 15 ans «ils avaient autre choses à faire que manifester». Je me suis sentie accusée.


    Pascal Hérard : Vous êtes allée au commissariat, comment cela s'est-il passé ?


    M.L : Le père de mon fils était déjà arrivé et m'a donné les informations qu'il avait : il était 18h, le gamin était interrogé avec cinq autres, eux aussi en garde à vue, aucune décision n'était prise, et il n'était pas question qu'ils les gardent plus. A priori ils allaient être relâchés après cet interrogatoire et ces quatre heures de garde à vue. On est allé devant le commissariat et un inspecteur nous a rejoint. Il s'est présenté comme responsable de l'enquête et nous a annoncé qu'ils le gardaient pour la nuit, que le lendemain notre fils passerait en comparution immédiate devant le procureur. J'ai demandé des précisions, je savais que la sanction pouvait être grave. Il est toujours resté flou. Il a parlé de jets de bouteilles, d'une sanction pouvant aller jusqu'à un placement judiciaire en centre.


    Pascal Hérard : Mais qu'est-ce qui était réellement reproché à votre fils ?


    M.L : «On a jamais trop su, il parlait régulièrement de jets de cailloux sur les policiers. Mais on a jamais pu avoir un motif fixe et précis à ce moment là.»


    Pascal Hérard : A partir de là les événements se sont enchaînés ?


    M.L : «Le père a pu lire la déposition de notre fils, j'ai demandé à le voir, on me l'a refusé sous prétexte que la procédure l'interdisait. On a attendu dans le commissariat. Un policier est venu me voir et m'a demandé de quoi souffrait mon fils. Je ne comprenais pas. Le policier m'a dit, «on a appelé les pompiers, il fait une bonne crise de cinéma». Ils l'ont sorti de la cellule, placé dans une pièce vitrée où on pouvait l'observer, il était blanc comme un linge. Il a perdu connaissance. Il a demandé ensuite à nous voir, s'est mis à crier. Un policier est venu, ricanant, et nous a dit que «c'était un bon coup de cinéma.» Les pompiers ont fini par l'emmener à l'hôpital, je suis arrivé à sortir avec lui. J'ai été repoussée lorsque j'ai voulu l'accompagner. Un policier m'a dit: «il rigolera moins demain quand il sera en maison de redressement. Le médecin a conclu à une crise de spasmophilie et lui a donné un sachet plastique pour qu'il puisse respirer dedans, mais ensuite le sachet lui a été retiré par les policiers. Pareil pour serviette en papier qu'il demandait parce qu'il avait peur de vomir dans la cellule déjà pleine de vomi. Comme il avait refusé à manger en pleine crise de spasmophilie, ils ont refusé qu'il mange ensuite ou qu'on lui amène à manger. La case « a refusé le repas administratif» avait été cochée, donc ce n'était plus possible. Ils l'ont emmené et on ne la plus revu jusqu'au lendemain après-midi, chez le juge.»


    Pascal Hérard : Le lendemain matin les 6 adolescents ont été déférés devant le juge, qu'est-ce que vous pouvez en dire ?


    M.L : «Dans un premier temps, pour nous ce n'était pas un défèrement, mais une comparution immédiate devant un procureur. On avait contacté un ami avocat qui était très étonné et inquiet de cette comparution immédiate. Une fois monté dans le bureau du juge il a compris que c'était un défèrement, un passage devant le juge pour enfants. Un éducateur est venu nous voir dans la matinée, nous a questionnés. Il était plutôt positif après nous avoir parlé. On savait juste que les enfants était dans un dépôt. On a passé toute la journée à attendre. Mon fils est finalement passé devant la juge à 17h, dans un bureau, avec nous, un policier qui le surveillait, l'avocat, un greffier. Ca a duré 10 minutes. Le motif a été lu : rébellion et violence contre agent de police. Ce qu'il reconnaît c'est d'avoir envoyé un débris de tomate sur un policier et d'avoir écarté une grenade lacrymogène en direction des forces de l'ordre qui étaient très loin, parce que la grenade était tombée près d'une poussette. La juge a prononcé une mise en examen et indiqué qu'il y aurait procès dans un délai indéterminé.»


    Pascal Hérard : Quel est votre sentiment aujourd'hui ?


    M.L : «D'abord un sentiment de colère. Je suis extrêmement surprise aussi qu'on puisse traiter des enfants de cette manière là. Ils ont été traités comme s'ils avaient tué quelqu'un. Je suis en colère qu'on puisse traiter les personnes de façon aussi inhumaine. Même s'ils avaient fait ce qu'on leur reprochait, j'estime que ces procédures d'interdire le droit de manger après une crise de spasmophilie, de les enfermer à trois dans une cellule de quatre mètres carrés pleine de vomi, couverte d'excréments et d'urine, c'est scandaleux, et ça va contre la convention des droits de l'enfant. Il y a une déchéance qui est terrible. L'un des 6 adolescents d'origine Africaine a été frappé une partie de la nuit, c'est ce que m'a dit mon fils et l'un des autres en cellule avec eux. Ils ont été déshabillés, à quoi ça sert ? J'ai de la peur aussi, parce qu'on se rend compte qu'une fois que le système est en marche, il peut vous écraser. Un grand sentiment d'impuissance et d'injustice. Ces adolescents payent pour les autres, pour autre chose.»


    Pascal Hérard : Que vous dit votre fils après après ces événements marquants ?


    M.L : «Il a peur. Il dit qu'il va éviter tout signe distinctif, qu'il ne se sent pas en sécurité. Qu'il évitera tout mouvement de foule, manifestation, qu'il se sent fiché, mais il est fiché d'ailleurs, réellement. Il a enlevé sa boucle d'oreille, il se sent catalogué, sur ses vêtements par exemple. Sans compter qu'avec le procès il risque d'avoir un casier judiciaire. A 15 ans, pour un débris de tomate ça fait un peu beaucoup quand même.»


    Propos recueillis au domicile de la mère d'un des adolescents qui désire rester anonyme par inquiétude sur la suite des événements.

    Un collectif de soutien est en cours de constitution, des témoignages complémentaires d'adultes présents lors de la dispersion de la manifestation affluent .

    Source : Mediapart


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  • Mais, il semble qu'au 21e siècle le deux poids deux mesures soit devenu la norme. On peut voler les milliards du trésor public sans aller en prison, mais y moisir parce qu'on a trop bu, ou manifesté son mécontentement. Lorsque vous roulez à 54 km/h vous perdez un point sur votre permis à point et vous payez une amende, lorsque George Bush tue un million d'Irakiens, il n'y a pas d'amende, pas de prison, pas de point en moins. Lorsque vous fumez une cigarette dans un bistrot vous avez une amende, mais lorsque le nucléaire crée en moins de 60 ans près de 123 millions de cancers et plus de 61 millions de morts, personne ne va en prison, on paye des scientifiques pour que cela ne se sache pas (référence). Il serait peut-être temps de se réveiller un peu dans les chaumières...
    (source: noslibertés.org)

    http://www.alterinfo.net/L-herbicide-Roundup-de-Monsanto-est-lie-a-des-anomalies-congenitales_a50411.html


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