• http://www.toutelaverite.com/html/GoogleTap_SG_postx_9676_0_0.html

     

    le capitalisme est la pire dictature qui soit

    car elle ne vous tue pas tout de suite

    et vous donne une illusion de liberte

    pendant que le reste de la planete creve

    la capitalisme en cela ests pire que le fascisme

    marx avait raison


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  • Philippe Juvin, haut dirigeant de l'UMP, donc quelqu'un de tout à fait pro-amééricain, et favorable à la politique de Sarko, mais qui vient depasser deux mois en Afĝanistan, et qui a des yeux !! et un cerveau, conclut ceci dans son blog:

    "En deux mois de présence en Afghanistan, tous les témoignages que j'ai pu recueillir concordent. Quelles que soient les origines et la catégorie sociale de dizaines d'afghans interrogés, l'attitude brutale des militaires américains est désormais l'obstacle numéro 1 à la pacification. Les militaires américains font détester chaque jour un peu plus les occidentaux. Leur brutalité et leur absence de discernement dans leurs opérations est permanente. Je sais combien mon propos peut paraître excessif et je ne croyais pas un jour pouvoir écrire de tels mots que je croyais réservés aux spécialistes de l'antiaméricanisme dont je me sens si éloigné. Mais je pèse ces mots. La réalité est là, chaque jour un peu plus gravée dans la mémoire des afghans.

    Chaque jour, des militaires sous commandement américain tuent des civils. Non pas en dommages collatéraux, comme chaque guerre en cause inévitablement. Mais par nonchalance, peur et bêtise dans les opérations militaires, et incompréhension des réalités politiques. Ainsi le 6 juillet dans la région de Kandahar. Une information parvient aux américains selon laquelle un insurgé se trouverait dans un village. Une maison est identifiée. Un bombardement décidé. Résultat : 43 femmes et enfants tués, dont la mariée. La maison abritait en effet un mariage. D'insurgé, point. La semaine dernière, deux enfants tués parce que leur père n'avait pas vu les signes que faisaient les soldats de l'OTAN. De tels témoignages sont multiples, quotidiens et connus de tous les acteurs sur le terrain. Qui sait cet ordre qui interdit absolument aux militaires américains de s'arrêter porter secours à un enfant qu'ils ont renversé le long d'une route ? Même si celui-ci est en danger de mort. Plus quotidiennement encore, il faut avoir vu la vitesse des convois américains en ville et l'agressivité continuelle de leurs soldats à l'égard de la population pour réaliser que ces idiots sont en train de nous faire perdre la bataille des coeurs."


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    "Nous assistons impuissants à la paupérisation de la classe moyenne française. Ce mouvement est à bilan nul car il s'accompagne de l'émergence d'une classe moyenne dans certains pays du tiers monde et de l'enrichissement d'une classe riche. Le combat de la classe moyenne française pour la pérénité de ses privilèges ne peut pas être national et il doit être dirigé soit vers les pays qui émergent, soit vers les riches qui accaparent une proportion toujours supérieure de la richesse produite.

    Les nouvelles ne sont pas bonnes pour la classe moyenne française : récession, perte du pouvoir d'achat, chômage, précarité, chute de l'immobilier, limitation du crédit, déliquescence de l'enseignement public... Pourtant, le PIB de la France (richesse totale produite par l'ensemble des français) continue d'augmenter. Mais ni la classe moyenne, ni les classes populaires n'en profitent. Cela implique donc que les plus riches s'enrichissent comme jamais. On peut s'étonner de la pérennité d'une telle tendance dans une démocratie dont la particularité devrait être de défendre les intérêts du plus grand nombre. Elle est pourtant rendue possible par les faiblesses inhérentes au fonctionnement de ce type de régime : le discernement des électeurs constitue sans conteste la clé de voute des démocraties. En effet, l'élection présidentielle, par exemple, est une opération de séduction conduite par des équipes de professionnels formés, capables de vendre de la lessive, du yaourt ou du président de la république. Face à eux, nous trouvons une population qui consacre une part non négligeable de son temps à assouplir son cerveau en ingurgitant des programmes abrutissants sur des chaînes chargées de la dresser à acheter selon leurs injonctions. Le combat est trop inégal et le système démocratique, en accordant le droit de vote à chacun, indépendamment de son discernement, facilite encore la victoire des professionnels. Désormais donc, les élections se jouent sur la séduction de la masse : la force tranquille, la rupture, la sécurité, le pouvoir d'achat.... Autant de thèmes soigneusement choisis pour fédérer le plus grand nombre puis oublié sitôt les premières difficultés apparues. Chaque candidat est sans doute sincèrement convaincu d'être LE candidat mais comment obtenir l'investiture lorsqu'on sait devoir imposer des mesures impopulaires ? Une seule solution : proposer un programme de campagne destiné à séduire puis y renoncer progressivement au nom d'un réalisme dicté par les événements. Et curieusement, personne ne s'émeut de ces leaders piètres prophètes, comme si personne n'était dupe. La prospective est un art plus difficile que la séduction.

    Ainsi, les peuples des pays démocratiques élisent des personnes qui ne défendent pas toujours leurs intérêts. Mais il ne s'agit pas de l'unique cause du malheur de la classe moyenne française. Celle-ci subit de plein fouet la mondialisation. Ce terme était tout d'abord synonyme de vêtement made in china, puis il est progressivement devenu synonyme de délocalisation des usines et désormais des services. Pourtant, l'aspect social a toujours été occulté, en dehors des licenciements liés aux délocalisations : pouvait-on maintenir une classe moyenne française privilégiée par rapport au reste du monde alors même que les frontières perdent progressivement leur sens et leur étanchéité ? Les multinationales comme Renault peuvent-elles continuer à traiter différemment leurs ouvriers français et coréens ? Pourquoi payer un ingénieur français dix fois le prix d'un ingénieur indien ? La réalité à laquelle se trouvent confrontées les équipes dirigeantes des grandes firmes se trouve désormais en opposition avec les aspirations d'une classe moyenne nationale, (mal) défendue par un parti socialiste qui tarde à admettre les évolutions récentes du monde, ou plutôt qui peine à inscrire sa philosophie dans ce nouveau paysage. Le parti socialiste est construit sur des fondations philosophiques totalement fissurées par la mondialisation. Doit-il défendre les intérêts de la classe moyenne française au détriment d'une classe moyenne internationale ? Ou doit-il défendre les intérêts d'une classe moyenne internationale au détriment de son électorat français ? Ce problème est insoluble nationalement et exigerait l'émergence d'un parti socialiste transfrontalier candidat à un gouvernement mondial qui n'est pas encore à l'ordre du jour.

    Une certaine partie de la droite, celle qui vit au contact des grands patrons, a bien intégré les nouvelles exigences qui résultent de la mondialisation et surtout les nouvelles perspectives d'enrichissement que dessinent ces évolutions. Il s'agit désormais pour elle de créer une classe moyenne mondiale harmonisée en termes de pouvoir d'achat, d'exigence, docile vis-à-vis des multinationales qui supplanteront progressivement les États. Ainsi en va-t-il de la sécurité sociale, système de solidarité national dont l'existence est contraire à la nouvelle philosophie transnationale de la droite. Les assurés sociaux français seront progressivement amenés à basculer leurs cotisations vers les assurances privées. Cette évolution est d'ailleurs déjà engagée avec des opérations telles que le financement du déficit de la sécurité sociale par des mutuelles. Ne nous leurrons pas : il s'agit désormais de mettre un frein à l'expension du chiffre d'affaire de la sécurité sociale pour augmenter celui des assurances privées. La défiscalisation des heures supplémentaires relève également de cette logique. En effet, l'assurance sociale ne perçoit pas de revenu sur les heures supplémentaires travaillées. Avec un PIB qui augmente peu, une productivité qui continue de s'améliorer et un volume d'heures travaillées qui est donc quasi stationnaire, l'assurance sociale perçoit moins d'argent. Le recul de l'âge de la retraite et toutes les mesures prises récemment vont dans ce sens. La solidarité nationale est en cours de démantèlement pour faire le lit des assurances privées.

    Nous assistons à l'affaiblissement des États et à l'émergence de multinationales qui agissent comme les États coloniaux du XIXè siècle mais vis-à-vis d'une classe moyenne mondialisée. Les firmes dictent leurs conditions, exigent des ajustements structurels de la part des États jugés trop complaisants envers leur classe moyenne, font élire leurs représentants à la tête des pays. Et ce n'est probablement qu'un début. Dès lors que la solidarité sera privée, certaines firmes payeront les assurances de leurs salariés, l'école privée de leurs enfants, peut être leur logement et ceux-ci auront beaucoup plus d'intérêts vis-à-vis de ces firmes que vis-à-vis de leur pays de naissance. Ils n'auront donc plus aucune raison de se batte pour défendre des privilèges nationaux, ils ne voteront plus pour un parti qui défend les particularités liées à une appartenance nationale. La question est maintenant de savoir si nous voulons défendre nos particularités françaises ou si nous sommes disposés à les abandonner, si nous voulons d'un système d'État ou d'un système de multinationale, si nous voulons d'un monde où les dirigeants sont désignés par des conseils d'administration ou si nous préférons la démocratie ? Si nous choisissons de renoncer au futur qu'a choisi pour nous notre président, il va falloir dégager rapidement du temps de cerveau disponible pour réfléchir à une alternative."

     

    source : Agoravox


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    autrefois chaque fois qu'une femme s'apercevait qu'un homme éprouvait de l'amour pour elle elle se sentait flattée (relisez les romans), maintenant elle se sent importunée et humiliée !! 


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